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Les drapeaux africains : tout savoir sur les couleurs panafricaines

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les drapeaux panafricains

Vert, jaune, rouge, bleu, et même noir, les drapeaux africains sont généralement haut en couleur. À chaque compétition de football, notamment, la CAN, les étendards arborent fièrement les stades et les rues. Mais est-ce qu’il vous est déjà arrivé de constater une certaine similitude en ce qui concerne la couleur des drapeaux africains ? Voici quelques informations à savoir.

Des couleurs qui s’inscrivent dans l’histoire

african flags

Les couleurs panafricaines : le rouge, le jaune et le vert trouvent leur origine dans l’histoire de l’Éthiopie. Ces trois coloris ont été adoptés comme drapeau national par l’Éthiopie la première fois vers les années 1897 afin de marquer le fait que le pays a pu préserver son indépendance. En effet, en ces temps, vers les années 1885, l’Italie s’était installée à Metsewa dans le but de mettre en œuvre un projet d’expansion coloniale au sein de l’Afrique.

Après plusieurs affrontements pendant plus d’une dizaine d’années, c’est lors de la bataille d’Adoua en 1896 que l’Empire éthiopien a pu repousser les Italiens et imposer leur victoire. L’empereur Ménélik II a ainsi pris la décision de hisser un drapeau avec les couleurs vert, jaune et rouge afin de marquer la fin de la Première Guerre italo-éthiopienne.

Une tradition qui est ensuite reprise par 12 pays en Afrique

C’est lors de la vague de guerre pour l’indépendance des pays africains pendant le XXe siècle que ces trois couleurs commencent à envahir peu à peu les drapeaux africains. En hommage à la première victoire de la nation éthiopienne contre les envahisseurs, plusieurs pays ont alors opté pour le rouge, le jaune et le vert dans leurs drapeaux.

Ainsi, en 1957, le Ghana fut le premier pays à opter pour un drapeau avec ces trois coloris. À l’heure actuelle, ils sont au nombre de 13 à utiliser le rouge, le vert et le jaune dans leurs drapeaux : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo.

Que signifient les couleurs des drapeaux africains

La majorité des drapeaux d’Afrique sont nés des mouvements de décolonisation au cours du XXe siècle. Ainsi, la signification des couleurs utilisées en ces temps a une relation avec l’indépendance, le pouvoir et la guerre.

Le rouge par exemple symbolise le courage des ancêtres et des guerriers qui ont combattu les ennemis comme il peut témoigner du sang versé par les esclaves. Le vert quant à lui montre l’espoir et la nature (la verdure) des pays africains. En ce qui concerne le jaune, il représente l’or, le pouvoir et la richesse du continent africain.

Il est toutefois indispensable de savoir qu’en fonction de chaque pays, le symbolisme de chaque couleur peut évoluer et changer. En effet, les couleurs qui composent les drapeaux sont généralement choisies en fonction de l’histoire du pays, qui peut être à chaque fois, différente. Le noir par exemple peut signifier l’appartenance au continent africain ou la libération des esclaves ou encore, la force de la population noire. Le blanc est généralement un symbole de paix, mais peut également représenter les natifs européens qui constituent une partie de l’histoire des pays africains. Le bleu, quant à lui est principalement utilisé pour représenter soit le ciel, soit l’eau, soit la paix et la stabilité, mais peut également évoquer l’agriculture.

Le drapeau de l’Union africaine (UA)

Il s’avère improbable de parler des drapeaux de l’Afrique sans mettre un mot sur le drapeau de l’Union africaine. Lors de sa création en 2002, cette organisation n’avait pas encore d’étendard et d’emblème. C’est en 2003 qu’elle lance un concours pour déterminer le nouveau drapeau à utiliser pour symboliser l’union des pays d’Afrique. Toutefois, aucune des propositions n’a su répondre aux critères imposés par les chefs d’État de l’époque. L’organisation a ainsi décidé d’utiliser le drapeau et l’emblème de l’Organisation de l’unité africaine.

Ce dernier reprenait les 4 couleurs les plus présentes sur les drapeaux africains : le blanc, le vert, le rouge et l’or. L’étendard était composé de trois bandes dont deux vertes, en haut et en bas avec une bande blanche au centre décorée par deux bandes dorées parallèles. À l’intérieur de la bande blanche était dessinée la carte de l’Afrique entourée de deux cercles verts et or ainsi que de feuilles de palmier de chaque côté. Il a été utilisé jusqu’en 2010.

En effet, en 2010, l’UA a lancé un concours pour remplacer l’ancien drapeau. C’est alors Yadesa Boija, un artiste américain d’origine éthiopienne qui a gagné le concours avec son illustration des 53 pays d’Afrique (actuellement 55) représentés par des étoiles qui encerclent la carte de l’Afrique sur un fond vert. Cette couleur a été adoptée pour symboliser l’espoir d’un avenir radieux pour les États membres. En fond de la carte de l’Afrique sont placés des rayons de soleil en blanc pour symboliser la paix et des amitiés durables avec les nations du monde.

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Le système de fibre optique sous-marine 2Africa s’étend à 3 nouveaux pays en 2022

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2Africa

2Africa est une infrastructure de télécommunications qui est en cours de déploiement en Afrique depuis le mois de mai 2020. Ce projet mis au point par les grands opérateurs de télécommunications et leurs associés a été pensé pour offrir aux internautes africains un meilleur débit, afin de naviguer plus aisément sur la toile.

Ce projet gagne progressivement de nouveaux marchés, à mesure que le besoin en data augmente.

Il y a peu, le système de fibre optique sous-marine s’est étendu à 3 nouveaux pays, passant ainsi de 16 à 19 pays africains. Il s’agit notamment des Seychelles, de Comores et de l’Angola. Il est prévu que ces pays accueillent très prochainement une station de l’infrastructure, tandis qu’une seconde sera installée sur la côte Sud-Est du pays. En partenariat avec China Mobile International  MTN GlobalConnect, Orange, STC, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC, Facebook a est l’entreprise au cœur du projet 2Africa.

En savoir plus sur le projet 2Africa

Selon l’agence Ecofin, il a été annoncé que c’est l’entreprise ASN (Alcatel Submarine Networks) qui a été choisie pour déployer les nouveaux points de fibre optique sous-marine sur le continent africain. Il est prévu que ces points permettent une nette amélioration de la connectivité vers et autour de l’Afrique.

Alors qu’en Europe et en Asie le haut débit est accessible, ce n’est pas le cas en Afrique.

C’est en mai 2020 que le projet 2Africa a été officiellement lancé. Pour les particuliers comme pour les entreprises africaines, ce projet est perçu comme une réponse à la demande d’une connectivité à haut débit au sein du continent. En effet, il semblait nécessaire, voire urgent que l’Afrique s’arrime aux dernières avancées technologiques en matière de connexion internet à haut débit, et rattrape des pays comme la France ou le taux d’éligibilité y est très conséquent (lire : Quel est le taux de couverture de la fibre en France).

Cette demande fut portée par les nouvelles habitudes des consommateurs d’internet – impulsées par la pandémie de Coronavirus. En effet, le nombre d’internautes ainsi que le temps de connexion de ces derniers ont nettement augmenté pendant la période de confinement.

Brève présentation du projet 2Africa

Le système sous-marin qui devra être mis sur pied en 2023 (ou 2024) sera long de 37 000 km. Il est prévu que la capacité de connexion atteigne les 180 térabits par seconde, ce qui est énorme. Ces installations de fibre optique contribueront à la réalisation des ambitions de transformation digitale de nombreux pays d’Afrique.

Avec à disposition une connexion internet de haute qualité et avec un excellent débit, les services numériques à valeur ajoutée vont littéralement éclore. On s’attend à ce que le secteur de la santé, du commerce et de l’administration publique profitent de ces installations de fibre optique.

Quels sont les 19 pays africains concernés par ce gigantesque projet de fibre optique ?

Comme l’indique son nom, le projet 2Africa est principalement destiné aux pays africains. Cependant, il est à noter que l’Afrique ne sera pas la seule bénéficiaire de ces nouvelles capacités DATA.

8 pays européens et du Moyen-Orient en seront également bénéficiaires, parmi lesquels la France, l’Italie, l’Angleterre, Espagne, Portugal, l’Oman et l’Arabie Saoudite.

Pour ce qui est des pays africains, les principaux bénéficiaires de la fibre optique 2Africa sont à ce jour :

  • République démocratique du Congo ;
  • République du Congo ;
  • Cote d’ivoire ;
  • Djibouti ;
  • Egypte ;
  • Gabon ;
  • Ghana ;
  • Kenya ;
  • Madagascar ;
  • Mozambique ;
  • Nigéria ;
  • Soudan ;
  • Sénégal ;
  • Somalie,
  • Tanzanie ;
  • Afrique du Sud (pays poussé par sa devise forte (source)).

Pays auxquels se sont récemment ajoutés les Seychelles, les Comores et l’Angola. Le choix de ces pays s’est fait en fonction des partenariats et des licences que les opérateurs disposent dans ces différents marchés. Cependant, il y a aussi une contrainte technique qui intervient.

En effet, certains pays ne peuvent se connecter que via le réseau terrestre. Raison pour laquelle certains des 52 pays africains ne sont pas éligibles à la fibre optique sous-marine proposée avec le projet 2Africa.

Le Mali bientôt connecté à la fibre ?

Djoliba est le nom que porte le réseau mutualisé du groupe Orange qui relie désormais les pays de l’Afrique de l’Ouest à la fibre optique. Les pays concernés sont le Mali, la Côte-d’Ivoire, le Nigéria, le Burkina Fasso, Le Sénégal, le Ghana et plus tard la Guinée. L’objectif premier de ce projet est de désenclaver ces différents pays en simplifiant les offres B to B sur le territoire africain.

Un réseau qui vise à désenclaver le Mali

Comme tous les pays bénéficiaires de ce projet, le Mali se verra désenclavé grâce à l’installation d’une fibre sur son territoire.

En effet, les opérateurs maliens désireux de sécuriser leur trafic étaient jusque-là obligés d’avoir une ligne passant via Abidjan (CIV) ou Dakar (SEN).

Ces liaisons étaient alors très coûteuses (environ 10 500 à 13 800 euros selon les estimations). Il n’est donc pas surprenant que les populations n’aient pas eu d’accès à une connexion de qualité, ce qui a eu pour effet d’amoindrir les chances de réussite des activités innovantes nécessitant le haut débit.

Vers une amélioration des prix de la connexion internet

La conséquence incontestable d’un tel raccordement sera la chute des prix des offres fibre optique sur le marché malien. Alors qu’il fallait jusque-là débourser environ 7 dollars (soit 10 % du revenu mensuel) pour avoir 1 Giga de DATA, Djoliba viendra alléger considérablement les coûts.

Le groupe Orange est reconnu sur le plan international comme étant l’un des meilleurs fournisseurs d’accès à internet et cela se justifie par son monopole sur les liaisons internationales.

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