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Un financement record de 24 millions de dollars de Mark Zuckerberg pour la start-up Andela

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Un financement record de 24 millions de dollars de Mark Zuckerberg

Pour les start-ups, le rêve est d’être reconnu par des grands noms du monde numérique comme Mark Zuckerberg ou encore Google. Et si l’un de ces pionniers du digital dans le monde vient à investir dans un de vos projet, c’est qu’il n’est pas seulement viable, il est surement très rentable. Avec seulement 2 ans de présence sur le marché, Andela, une start-up nigériane qui oeuvre dans le développement de logiciels sur le continent africain, a eu cette chance.La start-up Andela

Son programme permet d’appuyer les jeunes développeurs informatiques afin de leur donner la formation adéquate qui leur permettra de travailler dans les plus grands groupes du monde. Ce concept a attiré l’attention du fondateur de Facebook.

Lagos et Nairobi : les deux centres de formation de la start-up Andela

Mark Zuckerberg et la start-up Andela

C’est avec fierté que les dirigeants de la start-up Andela ont fait part de cette nouvelle. En effet, la firme vient tout juste d’obtenir un financement d’un montant de 24 millions de dollars, soit, la bagatelle de 21 millions d’euros. Cet investissement provient du fonds d’investissement Chan Zuckerberg Initiative, fondé par le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg et de Priscilla Chan, sa femme. Cet investissement vient après celui des fonds d’investissement Google Ventures.

Même si la start-up Andela a la capacité de former près de 200 cerveaux, il est cependant, très difficile d’entrer dans ce prestigieux centre africain. Par ailleurs, si le centre reçoit 40 000 candidatures d’entrée par an, seul 0.7 % de ce chiffre est retenu. Et pour y accéder, il est nécessaire de passer par des tests divers comme des tests de compétences et de psychométrie. Il est également nécessaire de se préparer à des entretiens, et durant la formation, à des études d’informatiques très intenses.

La start-up Andela

Mis à part ces tests très techniques, les candidats qui veulent entrer dans ce prestigieux centre devront aussi montrer un grand sens social, du savoir-vivre et du savoir-être. En ce sens, les responsables de la start-up Andela prévoient des évaluations sur les capacités de chaque candidat à développer un esprit de collaboration avec les autres étudiants, mais aussi, sur leur compétence à s’intégrer et à s’impliquer dans la vie communautaire à Andela.

À terme, les formations dispensées permettent aux apprenants de devenir des développeurs dans le centre, mais aussi, de trouver une place d’informaticien chez de grands groupes du numérique comme Google, Microsoft, Facebook et IBM, pour les plus doués. En somme, à l’issu de leur cursus, ce programme formatif permet aussi aux étudiants retenus de bénéficier d’une rémunération durant les 4 années d’études théoriques et pratiques.

La start-up Andela

Par ailleurs, l’initiative d’Andela à former des jeunes africains pour viser des postes dans de grandes firmes internationales vient du fait qu’ « Aux États-Unis, il y a 5 fois plus de jobs en informatique que de candidats pour ces jobs (…). Nous ciblons le plus grand réservoir de talents au monde, lequel est largement inexploité. » Un constat souligné par Jeremy Johnson qui est le PDF de la start-up Andela, mais aussi, son co-fondateur.

Andela cible de plus en plus les candidats et les apprenants féminins

femmes chez la start-up Andela

« Le talent n’a pas de sexe » – Andela

En plus de sa mission de développer le domaine du numérique et de renforcer les compétences des jeunes africains dans ce domaine, Andela s’est également fixée comme mission, l’ascension des femmes africaines dans le domaine numérique et informatique. Cela, parce que même dans un des pays les plus démocratique du monde, les États-Unis, il n’y a que 20 % de femmes qui travaillent dans le secteur technique et en tant que développeur informatique.  De ce fait, Andela vise une embauche de 35 % de femmes sur des postes en relation avec la technique informatique et le numérique.

Un exemple de la mise en valeur de cette mission pour Andela, c’est l’organisation d’une séance de formation intensive à destination des femmes qui s’était déroulée au Kenya. Durant cet évènement, la start-up a ainsi reçu un millier de candidatures féminines dont 41 ont pu rejoindre l’équipe pour prendre part au cursus formatif. Au final, ce fut 9 femmes sur ces 41 qui ont été retenues par Andela.

Les femmes chez Andela

Après cette initiative au Kenya, l’un des directeurs des opérations de la start-up, Joshua Mwaniki a fait la remarque suivante : « Beaucoup de femmes hésitaient à postuler, car elles ne voulaient pas être en compétition avec des hommes. Certaines avaient peur de l’échec. »

Bref, dans l’optique de la réussite de cette mission qui cherche à impliquer le maximum de femme sur les postes de développeurs informatiques, actuellement, la start-up Andela à Nairobi a réussi à mettre 34 % de femmes dans son effectif (17 femmes sur les 48 développeurs) et 21 % dans sa filiale à Lagos.

Avec le financement octroyé par le fonds d’investissement Chan Zuckerberg Initiative, la start-up vise encore plus loin. En effet, elle espère développer son réseau pour s’implanter dans de nouveaux pays sur le territoire africain et ainsi, élargir son champ d’actions pour avoir un plus grand nombre de développeurs sur, ou provenant, du continent.

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AFRIJOBSTORE, relever le grand défi de l’emploi en Afrique

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Afrijobstore

AFRIJOB STORE, est une plateforme Africaine qui permet la mise en relation dématérialisée, entre employeurs et candidats à l’emploi.

AFRIJOB STORE se veut une porte ouverte sur le marché du travail en Afrique. Son ambition, est de pallier les difficultés d’accès à l’emploi que rencontrent de nombreuses entreprises Africaines ou installées en Afrique.

Aussi, de nombreux cadres Africains expatriés en Occident ou ailleurs, parfois bien que soucieux de revenir chez eux, hésitent cependant faute de perspective sûre. AFRIJOB STORE entend leur offrir un moyen pouvant leur permettre d’accéder à tous les emplois de leur choix. C’est aussi pour eux, l’opportunité offerte, de chercher à mettre à la disposition de leurs compatriotes, de leur pays et continent, leurs compétences et les expériences qu’ils ont acquis à l’étranger.afrijobstore
AFRIJOB STORE est en fin de compte, un outil de fluidification, de redynamisation et surtout de démocratisation du marché du travail Africain.
Grâce à la diffusion de profils divers et variés d’un plus grand nombre de candidats sur son site, ainsi que des offres d’emploi dont les caractéristiques sont clairement détaillées, AFRIJOB STORE, favorisera non seulement une plus grande visibilité des besoins exprimés, mais aussi et surtout, permettra de réaliser, très rapidement et plus facilement, une parfaite adéquation, entre d’une part les offres des employeurs, et d’autre part, les demandes des travailleurs en recherche d’emploi.

En fonction de ses prestations, AFRIJOB STORE, souhaite devenir une aide précieuse ainsi qu’un support incontournable, entre les mains des responsables des ressources humaines certes, mais également, de tous les recruteurs et structures privées de placement, qui vont avoir à leur disposition, une banque idéale et facile d’accès, pour toutes données et informations dont ils ont besoin.
A vrai dire, le principal problème des cadres Africains, n’est pas tant le chômage, que le sous-emploi ou le mauvais emploi des compétences. Aujourd’hui, il est question non seulement d’élargir l’accès aux responsabilités publiques, aux entreprises et ONG, mais aussi, de faire en sorte que les entrepreneurs puissent être compétitifs et profiter rapidement des opportunités offertes par le marché.
afrijobstore
Dans cette perspective, AFRIJOB STORE, vise avant tout à pallier rapidement et efficacement, un vide très préjudiciable aux employeurs et demandeurs d’emploi, jusqu’alors privés de multitudes d’outils de référence et de qualité. Il s’agit en fait, de relever un défi, grand, noble et exaltant qui est celui de l’emploi en Afrique.

AFRIJOB STORE s’engage, afin de contribuer à la réalisation de votre rêve d’emploi qui est notre devoir.
Désormais, vous pouvez vous rendre sur le site officiel : afrijobstore.com

N’hésitez pas à nous faire parvenir par tous moyens, vos critiques et suggestions. A l’adresse : [email protected]

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Classement des plus grosses sociétés africaines en 2017

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Compagnies africaines

De nombreuses entreprises ont émergé en Afrique durant ces dernières années, et ont remarquablement bien réussi, fournissant des emplois, renforçant les caisses de leurs gouvernements respectifs, et changeant également des vies grâce à leurs diverses responsabilités sociales.
Voici un classement des plus grosses sociétés africaines en 2017 :

10. Imperial Holdings – $8 milliards

Imperial Holdings

Imperial a commencé à exister en 1947 en tant que concessionnaire au centre de Johannesbourg, et a évolué pour devenir une entreprise qui emploie plus de 47,000 personnes au sein de toute l’Afrique du Sud, en Europe, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Australie.
Sa présence internationale est vaste. Elle possède également la société privée de logistique la plus importante du pays.

9. Vodacom Group – $9.2 milliards

Vodacom Group

Son siège social étant situé à Midrand, en Afrique du Sud, Vodacom emploie 7,300 personnes par le biais de cinq sociétés africaines.
Ces sociétés offrent des services de communication, de données, de messageries, et des services locaux, flexibles et à haut débit pour plus de 40 millions de clients.
Le groupe Vodacom a atteint la première place sur le marché du réseau mobile bien plus souvent que n’importe quel autre entreprise semblable, ce qui la place parmi les plus importante entreprises d’Afrique.

8. Sanlam – $10.12 milliards

Sanlam

Cette entreprise sud-africaine a fait l’expérience de la croissance massive, qui a vu changer celle-ci depuis ses début en tant que simple compagnie d’assurances, pour devenir un groupe de services financiers immense, spécialisé dans la planification financière, la fiducie, la retraite, les testaments, les assurances à court-terme, la gestion des biens et des risques, et les activités commerciales, d’investissement et de production de richesse.
Le groupe est présent en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, en Malawi, en Swaziland, en Zambie, au Rwanda, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda, au Ghana, au Mozambique, en Malaisie, en Inde et au Royaume-Uni.
L’entreprise possède également des intérêts commerciaux aux Etats-Unis, en Australie et dans les Philippines.

7. Shoprite Holdings – $10.14 milliards

 Shoprite Holdings

Shoprite est une chaîne de magasins très vaste présente au sein de 17 pays d’Afrique. L’entreprise est cotée aux bourses sud-africaines, zambiennes et namibiennes.
Au total, le groupe possède ou contrôle près de 1,700 boutiques – situées dans des pays incluant l’Afrique du Sud, la Namibie, la Zambie, la Tanzanie, et à l’île Maurice.

6. Eskom – $13.7 milliards

Eskom

Il s’agit du plus gros producteur d’énergie d’Afrique, et l’un des plus importants au monde. L’entreprise produit 95% de l’électricité utilisée en Afrique du Sud, et répond aux besoins énergétiques du continent à hauteur de 45%. Elle est également protégée en tant qu’actif contrôlé par le gouvernement Sud-Africain, la plaçant dans une position lucrative. L’entreprise fait ainsi partie des dix entreprises plus importantes d’Afrique.

 

 

 

 

5. Bidvest – $16.5 milliards

Bidvest

Bidvest est une entreprise internationale de services, de trading et de distribution cotée à la Bourse de Johannesburg, opérant sur quatre continents et employant près de 105,000 personnes du monde entier.
Bien que ses racines restent fermement sud-africaines, l’entreprise est présente dans de nombreux domaines, allant du transport aux services de restauration. Elle traite également dans le domaine du stationnement, de la gestion des déchets médicaux et de l’éclairage industriel.

 

4. MTN Group – $17.2 milliards

MTN Group

Le MTN Group est le plus petit des deux géants de la téléphonie d’Afrique du Sud. Cependant, il possède une portée internationale plus importante que ses concurrents.
Il existe dans seize pays d’Afrique, et dans d’autres pays du Moyen-Orient. Il fut fondé en 1994, et au cours de l’année 2011, le groupe possédait plus de 127 millions d’utilisateurs. Son nombre considérable de clients permet à l’entreprise d’être l’une des plus prospères du continent.

 

3. Sasol – $18.3 milliards

Sasol

Les intérêts de l’entreprise incluent entre autres, le charbon, le pétrole et le gaz.
Sasol est une entreprise internationale de produits chimiques et d’énergie globale, existant au sein de 38 pays. L’entreprise exerce une influence sur les technologies et sur le savoir-faire de 30,300 employés.
Elle se classe troisième des plus importantes entreprises d’Afrique. Elle fut fondée en 1950 en Afrique du Sud, et est cotée à la JSE dans ce même pays, ainsi que dans le New York Stock Exchange aux Etats-Unis.

 

2. Sonangol – $22.2 milliards

Sonangol

Le géant gazier Angolais nommé Sonangol dispose presque du monopole dans le pays, qui est le troisième plus grand producteur de pétrole d’Afrique.
Sous sa coupe, l’entreprise gère près de 30 filiales – dont la plupart travaillent avec Sonangol pour lui permettre de répondre à ses besoins. Cela inclut des réseaux ferroviaires, des systèmes de transport, des entreprises de télécommunication et des stations de raffinerie situées sur l’ensemble de la planète.

 

1. Sonatrach – $58.7 milliards

Sonatrach

Le géant gazier et producteur de pétrole Algérien, Sonatrach, arrive première sur la liste des entreprises Africaines.
Les intérêts de l’entreprise incluent l’exploration, la production, l’acheminement, le traitement et la commercialisation d’hydrocarbures et leurs dérivés. Elle participe également dans d’autres domaines, tels que la désalinisation de l’eau de mer, et la production d’énergie. De plus, elle est actionnaire ou possède entièrement 18 autres entreprises. L’entreprise travaille dans différentes régions du monde, y compris en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.

 

Bien que le continent soit assailli par de nombreux problèmes, des entreprises restent florissantes et permettent de changer les choses dans de nombreux domaines de la vie, et par conséquent, méritent une certaine reconnaissance.

 

 

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La start-up Tripinafrica redimensionne le voyage en Afrique

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La start-up Tripinafrica redimensionne le voyage en Afrique

58 millions. C’est le nombre de touristes qui ont sillonné le continent africain en 2016, d’après « Hospitality Report Africa 2017 », fruit d’une étude menée conjointement par Jumia Travel et Accord Hotels. Loin d’être passagère, cette tendance est appelée à se poursuivre avec près de 110 millions de voyageurs attendus d’ici 2027.

Cet afflux touristique implique de maîtriser des enjeux capitaux pour pérenniser le développement d’une filière à haut potentiel pour le continent. Même si les défis restent encore brûlants, l’Afrique est très certainement en marche pour devenir le prochain eldorado touristique.

Et pour accompagner le dynamisme de ce secteur, la start-up Tripinafrica a lancé la première plateforme communautaire d’activités touristiques 100% africaine. Convaincue que l’Afrique se vit plus qu’elle ne se visite, l’équipe mise avant tout sur une valorisation de l’expérience locale.

Une nouvelle vision du voyage en Afrique

Pionnier dans le genre, le site web Tripinafrica recense les lieux phares dans plusieurs destinations africaines, parmi lesquels hôtels, restaurants, activités et expériences locales.

écran accueil tripinafrica

Tripinafrica offre un répertoire complet des meilleurs lieux à visiter à des voyageurs souvent confrontés à la difficulté de dénicher des informations fiables sur le web. C’est d’ailleurs le constat auquel aboutit son fondateur lors d’une expédition dans l’Ouest africain. 

Longtemps considéré comme une activité de prédilection des étrangers, le tourisme régional séduit de plus en plus. Une tendance qui s’est confirmée en 2016 : les voyageurs africains ont soutenu pour près de 65% à la croissance du tourisme local.

Face à une demande accrue, le city guide Tripinafrica s’est lancé le défi de connecter des milliers de voyageurs à travers l’Afrique et le Monde. Grâce aux recommandations d’une fidèle communauté d’utilisateurs, le site regorge de conseils pour construire son itinéraire.

Le partage est d’ailleurs au coeur du concept. Des coups de coeur aux déceptions, voyageurs et locaux livrent leurs impressions, et n’hésitent pas à répondre directement aux globe-trotters en quête d’informations.

communauté influenceurs tripinafrica

Promotion de l’écosystème touristique

A l’heure du web 3.0, Tripinafrica offre aussi aux propriétaires d’établissements l’opportunité de gagner en visibilité auprès d’une large communauté d’internautes à travers le monde.

En créant un compte gratuit sur la plateforme, chaque gérant d’établissement peut présenter son activité, publier des photos, laisser des avis et interagir directement avec ses clients.

En seulement quatre mois d’existence, Tripinafrica, c’est déjà :

  • une présence dans 6 pays : Maroc, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Kenya et Afrique du Sud
  • 1500 hôtels, restaurants et activités répertoriés
  • une communauté de plus de 30 000 membres sur les réseaux sociaux

Tripinafrica semble définitivement détenir toutes les cartes pour s’imposer face aux géants TripAdvisor, Yelp et Booking.com.

réseaux sociaux tripinafrica

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