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Pourquoi les start-up africaines ont du mal à se développer

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Start-up africaine

Manque de financement! C’est le principal souci des startupers africains dans le lancement de leurs activités. Cette insuffisance impacte directement la viabilité de leurs entreprises et leur développement. Un problème qui a également mérité un débat durant l’édition 2015 du Forum Forbes Afrique, selon les grandes entreprises spécialisées dans la numérique.

L’histoire de la start-up Kerawa

Start-up kerawa

Sur le territoire africain, la plateforme kerawa.com est un exemple dans le genre. Cette start-up lancée par le Camerounais Nino Njopkou en 2009, est un véritable succès en Afrique, mais elle est aussi l’exemple type des entreprises numérique africaines qui rencontrent de nombreux problèmes dans le lancement de leurs activités. En effet, les activités de kerawa.com ont été mises en stand-by pendant des années à cause d’un important manque de financement . C’est seulement au début de l’année 2015 que des investisseurs français ont accordé leur confiance à la firme et lui ont octroyé une somme de 200 000 euros pour son développement.

start-ups africains

Si l’on compare aux start-ups présentes sur le territoire américain comme celles qui se sont implantées dans la Silicone Valley, ce montant peut sembler dérisoire. Cependant, pour le Camerounais et les filiales de kerawa présentes dans 6 pays africains, ce financement est énorme, il a permis de recruter afin d’assurer le développement de la plateforme kerawa.com . Résultat, le site enregistre actuellement, une visite mensuelle de plus de 150 000 internautes. Mais cela permet également de motiver les startupers étant donné qu’« une levée de fonds, c’est extrêmement rare pour des start-ups en Afrique francophone. Je pense qu’on peut les compter sur les doigts d’une main ou des deux mains » selon Nino Njopkou, même si ce n’est pas impossible.
Par ailleurs, pour marquer sa consécration et cette réussite, le Camerounais a même reçu une invitation au Forum Forbes Afrique qui s’était déroulé à Brazzaville le 21 juillet dernier, dont le thème était « la révolution numérique, accélérateur de croissance. »

Connexion haut débit et comportement du marché

Sur le continent africain, l’accès à la connexion internet est encore très faible. En effet, en 2014, seulement 16 % de la population totale y avait accès, mais là encore, il y avait une grande différence de pénétration d’un pays à un autre. Si 30 % de la population est connectée en Afrique du Sud, seulement 2 % l’est au Niger. Cela a une conséquence majeure sur les activités des start-ups étant donné que beaucoup de personnes n’ont pas d’accès à la toile et donc, une ouverture sur l’international.

NINO NJOPKOU

Néanmoins, la vision toujours optimiste de Nino Njopkou permet de comprendre que le développement du marché permet aussi de sauter sur ces occasions pour développer les activités. On soulignera dans ce cas, la disponibilité du débit de connexion internet en 3G que proposent désormais les fournisseurs d’accès internet. Cette vitesse va ainsi permettre aux internautes déjà initiés d’améliorer leurs expériences sur les plateformes comme kerawa.com. Et comme l’affirme le startuper camerounais « Maintenant qu’on est passé à la 3G, Internet va se développer beaucoup plus rapidement au Cameroun» explique Nino Njopkou. « Nous on vise les utilisateurs qui sont déjà initiés à Internet. On se base sur les utilisateurs de Facebook pour cela. Il y en a 1,1 million au Cameroun et nous avons 150.000 visiteurs par mois. Ce qui nous laisse un gros potentiel de développement. »

Selon Dorothy Gordon, la première responsable de l’institut de technologie avancée et d’informations installé à Accra, au Ghana, le nombre de personnes très limité ayant accès à l’internet est aussi l’un des véritables freins au développement des activités des start-ups en Afrique. Elle avance comme constat que cette taille de marché encore moindre ne fait pas l’unanimité chez les investisseurs et constitue un obstacle pour ces derniers. Par ailleurs, elle a également souligné le rôle du gouvernement dont l’appui n’est pas perceptible pour assurer le développement des activités des jeunes startuppers.

Toutefois, à l’instar du Camerounais Nino Njopkou, les jeunes start-ups africaines ne manquent pas d’imagination pour faire tourner leurs activités.

Mise en place d’une plateforme physique qui permet d’attirer des investisseurs

Savannah Fund

L’e-commerce sur le continent africain connaît un essor fulgurant et constitue une opportunité à ne pas négliger. Cependant, en termes de transaction, ses sites ne constituent que 2 % de la part de marché mondiale. On s’interroge sur les raisons de cet écart alors qu’on peut constater que de nombreuses firmes africaines se sont lancées dans ce domaine.

La première raison qui constitue un frein pour les activités numériques, les infrastructures postales sur le continent. Une situation qui nuit à la confiance des investisseurs, mais aussi aux clients cibles de l’e-commerce. La solution serait donc, de proposer un système de distribution privé comme chez AIG ou Africa Internet Group qui assure elle-même de la livraison de ses clients. Et comme l’affirme le co-PDG du groupe AIG, Jérémy Hodara, « Aujourd’hui, nous avons 900 motos et camions qui nous permettent de livrer nous-mêmes nos clients… ll faut créer la confiance en habituant les gens à utiliser Internet. Avec nous, les gens paient seulement une fois qu’ils ont obtenu leur service ou leur marchandise. »

Au Kenya, la stratégie est différente, mais qui peut servir d’exemple pour d’autres pays. Dans ce pays où les activités et l’environnement du numérique sont beaucoup plus développés, on mise sur les plateformes de mise en relation entre les start-ups et les investisseurs. Selon le fondateur d’une de ces plateformes, le Savannah Fund, « Pour gagner la confiance des investisseurs, nous avons construit des bureaux en ville pour que nos activités paraissent moins abstraites. Et de cette façon, les gens ont vu que notre business était sérieux. » 

Par ailleurs, la confiance est aussi l’un des facteurs clés qui permet d’attirer les investisseurs, dans le secteur du digital en Afrique. Mais il est également nécessaire d’avoir cette confiance chez les internautes pour limiter et réduire la perception de ces derniers qui pensent que l’internet est un réseau non fiable et « une boite à arnaques ». Il est donc, nécessaire de « convaincre les utilisateurs que nous ne sommes pas là pour les escroquer », souligne Nino Njopkou. Cela, en leur démontrant que les services offerts leur permettent d’économiser du temps, mais aussi de l’argent.

Dans tous les cas, le startuper camerounais affirme qu’un décollage de ce domaine ne sera vraiment palpable, sans une implication du gouvernement et une mise en place de politiques pertinentes et intelligentes qui permettront d’optimiser l’environnement du numérique comme dans les pays tel que le Kenya ou l’Afrique du Sud.

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AFRIJOBSTORE, relever le grand défi de l’emploi en Afrique

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Afrijobstore

AFRIJOB STORE, est une plateforme Africaine qui permet la mise en relation dématérialisée, entre employeurs et candidats à l’emploi.

AFRIJOB STORE se veut une porte ouverte sur le marché du travail en Afrique. Son ambition, est de pallier les difficultés d’accès à l’emploi que rencontrent de nombreuses entreprises Africaines ou installées en Afrique.

Aussi, de nombreux cadres Africains expatriés en Occident ou ailleurs, parfois bien que soucieux de revenir chez eux, hésitent cependant faute de perspective sûre. AFRIJOB STORE entend leur offrir un moyen pouvant leur permettre d’accéder à tous les emplois de leur choix. C’est aussi pour eux, l’opportunité offerte, de chercher à mettre à la disposition de leurs compatriotes, de leur pays et continent, leurs compétences et les expériences qu’ils ont acquis à l’étranger.afrijobstore
AFRIJOB STORE est en fin de compte, un outil de fluidification, de redynamisation et surtout de démocratisation du marché du travail Africain.
Grâce à la diffusion de profils divers et variés d’un plus grand nombre de candidats sur son site, ainsi que des offres d’emploi dont les caractéristiques sont clairement détaillées, AFRIJOB STORE, favorisera non seulement une plus grande visibilité des besoins exprimés, mais aussi et surtout, permettra de réaliser, très rapidement et plus facilement, une parfaite adéquation, entre d’une part les offres des employeurs, et d’autre part, les demandes des travailleurs en recherche d’emploi.

En fonction de ses prestations, AFRIJOB STORE, souhaite devenir une aide précieuse ainsi qu’un support incontournable, entre les mains des responsables des ressources humaines certes, mais également, de tous les recruteurs et structures privées de placement, qui vont avoir à leur disposition, une banque idéale et facile d’accès, pour toutes données et informations dont ils ont besoin.
A vrai dire, le principal problème des cadres Africains, n’est pas tant le chômage, que le sous-emploi ou le mauvais emploi des compétences. Aujourd’hui, il est question non seulement d’élargir l’accès aux responsabilités publiques, aux entreprises et ONG, mais aussi, de faire en sorte que les entrepreneurs puissent être compétitifs et profiter rapidement des opportunités offertes par le marché.
afrijobstore
Dans cette perspective, AFRIJOB STORE, vise avant tout à pallier rapidement et efficacement, un vide très préjudiciable aux employeurs et demandeurs d’emploi, jusqu’alors privés de multitudes d’outils de référence et de qualité. Il s’agit en fait, de relever un défi, grand, noble et exaltant qui est celui de l’emploi en Afrique.

AFRIJOB STORE s’engage, afin de contribuer à la réalisation de votre rêve d’emploi qui est notre devoir.
Désormais, vous pouvez vous rendre sur le site officiel : afrijobstore.com

N’hésitez pas à nous faire parvenir par tous moyens, vos critiques et suggestions. A l’adresse : [email protected]

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Classement des plus grosses sociétés africaines en 2017

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Compagnies africaines

De nombreuses entreprises ont émergé en Afrique durant ces dernières années, et ont remarquablement bien réussi, fournissant des emplois, renforçant les caisses de leurs gouvernements respectifs, et changeant également des vies grâce à leurs diverses responsabilités sociales.
Voici un classement des plus grosses sociétés africaines en 2017 :

10. Imperial Holdings – $8 milliards

Imperial Holdings

Imperial a commencé à exister en 1947 en tant que concessionnaire au centre de Johannesbourg, et a évolué pour devenir une entreprise qui emploie plus de 47,000 personnes au sein de toute l’Afrique du Sud, en Europe, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Australie.
Sa présence internationale est vaste. Elle possède également la société privée de logistique la plus importante du pays.

9. Vodacom Group – $9.2 milliards

Vodacom Group

Son siège social étant situé à Midrand, en Afrique du Sud, Vodacom emploie 7,300 personnes par le biais de cinq sociétés africaines.
Ces sociétés offrent des services de communication, de données, de messageries, et des services locaux, flexibles et à haut débit pour plus de 40 millions de clients.
Le groupe Vodacom a atteint la première place sur le marché du réseau mobile bien plus souvent que n’importe quel autre entreprise semblable, ce qui la place parmi les plus importante entreprises d’Afrique.

8. Sanlam – $10.12 milliards

Sanlam

Cette entreprise sud-africaine a fait l’expérience de la croissance massive, qui a vu changer celle-ci depuis ses début en tant que simple compagnie d’assurances, pour devenir un groupe de services financiers immense, spécialisé dans la planification financière, la fiducie, la retraite, les testaments, les assurances à court-terme, la gestion des biens et des risques, et les activités commerciales, d’investissement et de production de richesse.
Le groupe est présent en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, en Malawi, en Swaziland, en Zambie, au Rwanda, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda, au Ghana, au Mozambique, en Malaisie, en Inde et au Royaume-Uni.
L’entreprise possède également des intérêts commerciaux aux Etats-Unis, en Australie et dans les Philippines.

7. Shoprite Holdings – $10.14 milliards

 Shoprite Holdings

Shoprite est une chaîne de magasins très vaste présente au sein de 17 pays d’Afrique. L’entreprise est cotée aux bourses sud-africaines, zambiennes et namibiennes.
Au total, le groupe possède ou contrôle près de 1,700 boutiques – situées dans des pays incluant l’Afrique du Sud, la Namibie, la Zambie, la Tanzanie, et à l’île Maurice.

6. Eskom – $13.7 milliards

Eskom

Il s’agit du plus gros producteur d’énergie d’Afrique, et l’un des plus importants au monde. L’entreprise produit 95% de l’électricité utilisée en Afrique du Sud, et répond aux besoins énergétiques du continent à hauteur de 45%. Elle est également protégée en tant qu’actif contrôlé par le gouvernement Sud-Africain, la plaçant dans une position lucrative. L’entreprise fait ainsi partie des dix entreprises plus importantes d’Afrique.

 

 

 

 

5. Bidvest – $16.5 milliards

Bidvest

Bidvest est une entreprise internationale de services, de trading et de distribution cotée à la Bourse de Johannesburg, opérant sur quatre continents et employant près de 105,000 personnes du monde entier.
Bien que ses racines restent fermement sud-africaines, l’entreprise est présente dans de nombreux domaines, allant du transport aux services de restauration. Elle traite également dans le domaine du stationnement, de la gestion des déchets médicaux et de l’éclairage industriel.

 

4. MTN Group – $17.2 milliards

MTN Group

Le MTN Group est le plus petit des deux géants de la téléphonie d’Afrique du Sud. Cependant, il possède une portée internationale plus importante que ses concurrents.
Il existe dans seize pays d’Afrique, et dans d’autres pays du Moyen-Orient. Il fut fondé en 1994, et au cours de l’année 2011, le groupe possédait plus de 127 millions d’utilisateurs. Son nombre considérable de clients permet à l’entreprise d’être l’une des plus prospères du continent.

 

3. Sasol – $18.3 milliards

Sasol

Les intérêts de l’entreprise incluent entre autres, le charbon, le pétrole et le gaz.
Sasol est une entreprise internationale de produits chimiques et d’énergie globale, existant au sein de 38 pays. L’entreprise exerce une influence sur les technologies et sur le savoir-faire de 30,300 employés.
Elle se classe troisième des plus importantes entreprises d’Afrique. Elle fut fondée en 1950 en Afrique du Sud, et est cotée à la JSE dans ce même pays, ainsi que dans le New York Stock Exchange aux Etats-Unis.

 

2. Sonangol – $22.2 milliards

Sonangol

Le géant gazier Angolais nommé Sonangol dispose presque du monopole dans le pays, qui est le troisième plus grand producteur de pétrole d’Afrique.
Sous sa coupe, l’entreprise gère près de 30 filiales – dont la plupart travaillent avec Sonangol pour lui permettre de répondre à ses besoins. Cela inclut des réseaux ferroviaires, des systèmes de transport, des entreprises de télécommunication et des stations de raffinerie situées sur l’ensemble de la planète.

 

1. Sonatrach – $58.7 milliards

Sonatrach

Le géant gazier et producteur de pétrole Algérien, Sonatrach, arrive première sur la liste des entreprises Africaines.
Les intérêts de l’entreprise incluent l’exploration, la production, l’acheminement, le traitement et la commercialisation d’hydrocarbures et leurs dérivés. Elle participe également dans d’autres domaines, tels que la désalinisation de l’eau de mer, et la production d’énergie. De plus, elle est actionnaire ou possède entièrement 18 autres entreprises. L’entreprise travaille dans différentes régions du monde, y compris en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.

 

Bien que le continent soit assailli par de nombreux problèmes, des entreprises restent florissantes et permettent de changer les choses dans de nombreux domaines de la vie, et par conséquent, méritent une certaine reconnaissance.

 

 

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La start-up Tripinafrica redimensionne le voyage en Afrique

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La start-up Tripinafrica redimensionne le voyage en Afrique

58 millions. C’est le nombre de touristes qui ont sillonné le continent africain en 2016, d’après « Hospitality Report Africa 2017 », fruit d’une étude menée conjointement par Jumia Travel et Accord Hotels. Loin d’être passagère, cette tendance est appelée à se poursuivre avec près de 110 millions de voyageurs attendus d’ici 2027.

Cet afflux touristique implique de maîtriser des enjeux capitaux pour pérenniser le développement d’une filière à haut potentiel pour le continent. Même si les défis restent encore brûlants, l’Afrique est très certainement en marche pour devenir le prochain eldorado touristique.

Et pour accompagner le dynamisme de ce secteur, la start-up Tripinafrica a lancé la première plateforme communautaire d’activités touristiques 100% africaine. Convaincue que l’Afrique se vit plus qu’elle ne se visite, l’équipe mise avant tout sur une valorisation de l’expérience locale.

Une nouvelle vision du voyage en Afrique

Pionnier dans le genre, le site web Tripinafrica recense les lieux phares dans plusieurs destinations africaines, parmi lesquels hôtels, restaurants, activités et expériences locales.

écran accueil tripinafrica

Tripinafrica offre un répertoire complet des meilleurs lieux à visiter à des voyageurs souvent confrontés à la difficulté de dénicher des informations fiables sur le web. C’est d’ailleurs le constat auquel aboutit son fondateur lors d’une expédition dans l’Ouest africain. 

Longtemps considéré comme une activité de prédilection des étrangers, le tourisme régional séduit de plus en plus. Une tendance qui s’est confirmée en 2016 : les voyageurs africains ont soutenu pour près de 65% à la croissance du tourisme local.

Face à une demande accrue, le city guide Tripinafrica s’est lancé le défi de connecter des milliers de voyageurs à travers l’Afrique et le Monde. Grâce aux recommandations d’une fidèle communauté d’utilisateurs, le site regorge de conseils pour construire son itinéraire.

Le partage est d’ailleurs au coeur du concept. Des coups de coeur aux déceptions, voyageurs et locaux livrent leurs impressions, et n’hésitent pas à répondre directement aux globe-trotters en quête d’informations.

communauté influenceurs tripinafrica

Promotion de l’écosystème touristique

A l’heure du web 3.0, Tripinafrica offre aussi aux propriétaires d’établissements l’opportunité de gagner en visibilité auprès d’une large communauté d’internautes à travers le monde.

En créant un compte gratuit sur la plateforme, chaque gérant d’établissement peut présenter son activité, publier des photos, laisser des avis et interagir directement avec ses clients.

En seulement quatre mois d’existence, Tripinafrica, c’est déjà :

  • une présence dans 6 pays : Maroc, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Kenya et Afrique du Sud
  • 1500 hôtels, restaurants et activités répertoriés
  • une communauté de plus de 30 000 membres sur les réseaux sociaux

Tripinafrica semble définitivement détenir toutes les cartes pour s’imposer face aux géants TripAdvisor, Yelp et Booking.com.

réseaux sociaux tripinafrica

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