Il y a près d’un an, les derniers soldats français de l’opération Barkhane quittaient le Mali, devenu un terrain hostile. Leurs remplaçants, les partenaires russes n’ont pas réussi à ramener la paix dans le pays. Une situation qui fait dire à certains politiques qu’il faut trouver des solutions de compromis.
Escalade de la violence
Au Mali, les attaques terroristes se multiplient depuis plusieurs mois. Elles visent autant les civils que les forces de défense. Celles-ci ont notamment subi des offensives le 2 janvier 2023 à Kassela et Markango, et le 31 mars à Farabana, à une vingtaine de kilomètres de Bamako. Ces assauts meurtriers témoignent de la persistance de l’insécurité dans le pays.
L’impact de l’intervention russe
L’arrivée des russes, à partir de décembre 2021, n’aura donc pas beaucoup changé le sort de la population malienne malgré quelques succès çà et là. Les nouveaux partenaires sont arrivés au mauvais moment. Les Maliens et Maliennes devront reconnaitre que leurs nouveaux partenaires sont arrivés dans un contexte de guerre de la Russie contre l’Ukraine.
Vers l’indépendance militaire du Mali
Il ne s’agit pas de rappeler les forces françaises. Ce que le Mali doit faire maintenant, c’est de se prendre totalement en charge. Le pays doit regagner son indépendance militaire pour se prendre lui-même en charge. Mais comment ?
Le rôle des alliances internationales
Privilégier aussi des solutions de compromis. Dans un premier temps en diversifiant ses partenariats militaires pour jouer de la concurrence. Ainsi, il va falloir signer simultanément des alliances avec des puissances comme les Etats Unis, la Turquie, la Chine, ainsi que la France et la Russie. Aucune d’elle ne doit avoir le monopole et considérer le Mali comme une chasse-gardée.
La vision politique pour l’avenir du Mali
C’est ce que suggèrent des hommes politiques maliens, notamment Aliou Diallo, président d’honneur du parti ADP-Maliba. L’ex député de Kayes avait signé une tribune en ce sens.
Une présidentielle décisive en 2024
Les maliens voteront en 2024 pour élire un nouveau président. Ils voudront certainement voter pour un certain profil : un patriote, rassembleur, technocrate et grand économiste. Les candidats ont en tout cas quelques mois pour trouver les solutions concrètes aux maux de leur nation. Et il appartiendra au futur président de mettre en pratique toutes ces propositions en impliquant tous les citoyens. Peut-être ce sera Moussa Mara, Aliou Diallo, Mamadou Sinsy Coulibaly, etc…
