Nigéria
Le Nigéria met sur les rails son premier TGV
Le Nigéria a fait un grand bond dans le domaine du transport terrestre.
En effet, il a mis sur les rails, le premier TGV ou train à grande vitesse du pays, mais aussi, de toute l’Afrique occidentale. Pour ce qui est de son trajet, le TGV nigérian relie la capitale, Lagos, et la ville de Kaduna, dans l’ouest du pays, avec une vitesse moyenne de croisière située entre 120 et 150 km/h.
Le TGV nigérian a vu le jour suite à un partenariat entre l’État du Nigéria et celui du gouvernement chinois.
Concernant l’installation des rails, la dotation et la mise à disposition du train à grande vitesse, le marché a été attribué à la CCECC ou la China Civil Engeneering Construction Company.
Cette société qui est une spécialiste dans le domaine ferroviaire allant de la mise en place des rails, en passant par la fabrication et la dotation de divers équipements ferroviaire tels que la construction de trains, la fabrication des matériaux d’entretien ferroviaire et aussi, des matériaux utiles aux rails.
Cette société chinoise qui est également une experte dans le domaine, étant donné qu’elle oeuvre dans plus de 50 pays à travers le monde.
Le transport et le chemin de fer : un axe stratégique primordial pour le gouvernement nigérian
Depuis quelques années, le gouvernement nigérian a axé sa stratégie dans la priorisation de la modernisation du transport terrestre dans le pays et notamment, celui du chemin de fer qui était de plus en plus vétuste.
À travers son programme, ce gouvernement visait la construction et le réaménagement de ses rails et de son réseau de chemin de fer. On notera que le mois de novembre 2014, le gouvernement chinois et le groupe chinois China Railway Construction Corporation, avaient déjà convenu avec le gouvernement nigérian, un financement de 12 milliards de dollars dans le but de construire un réseau ferroviaire long de 1 400 km.
Une construction qui longe le delta du Niger jusqu’à Calabar, en passant par la capitale économique du pays, Lagos. Cette même entreprise s’est déjà vue octroyer une autre construction ferroviaire d’envergure qui relie Abuja à Kaduna, avec un projet d’un montant de 850 000 000 de dollars qui avait été livré en décembre 2014.
Pour ce qui est du TGV mis sur les rails en mars 2016, le projet a coûté 849 millions de dollars au gouvernement nigérian et assure une liaison et un transport plus rapide entre la capitale, Lagos et la ville, Kaduna. Sur le plan économique, la présence et la mise sur les rails de ce train à grande vitesse a permis au gouvernement de créer des emplois pour satisfaire les besoins des jeunes nigérians en quête de poste stable ou qui sortent de l’université.
Bref, avec tous ces projets et la mise en place des réseaux ferroviaires et du TGV au Nigéria, on ne peut qu’être fier de l’initiative du gouvernement nigérian.
En effet, cela démontre que l’Afrique bouge et qu’elle prouve qu’elle se développe pour rattraper les retards face aux puissances économiques occidentaux.
Les actions du gouvernement nigérian ne sont ainsi que des exemples, mais de bons exemples à suivre.
Célébrités
Aliko Dangote : l’homme le plus riche d’Afrique
« Il y a près de 7,4 milliards de personnes sur la planète Terre, mais il y a 74 hommes et femmes qui font tourner le monde » – Forbes
Si l’on se réfère au dernier classement du magazine Forbes, le milliardaire Aliko Dangote, nigérian, est la deuxième personnalité noire la plus puissantes du monde.
Pour rappel, Forbes est un magazine économique, fondé en 1917 par Bertie Charles Forbes.
Ce magazine est très réputé depuis qu’il a commencé à sortir des classements annuels sur divers thèmes. Pour l’année 2016, Forbes a attribué à Aliko Dangote la deuxième place des personnes noires les plus puissantes dans le monde, après le président des États-Unis, Barack Obama. Selon le classement, l’homme qui est considéré actuellement comme le personnage africain le plus riche se situe à la 68e position du classement, à vingt places de l’ancien président des États-Unis qui est à la 48e position.
Mais Dangote se trouve également en deuxième position dans le classement des personnalités africaines les plus puissantes, après le président d’Égypte, Abdel Fatah el Sissi. Cet homme d’affaires de 59 ans est un pilier important en terme de développement et d’investissement sur le continent africain.
Président de Dangote Group, M.Dangote est déjà un habitué des classements Forbes.
En effet, ce dernier a déjà siégé dans plusieurs classements :
- 67e personne la plus riche dans le monde et la plus riche en Afrique en 2013
- 23e personne la plus riche dans le monde en 2014
- Personnalité de l’année en 2014
- La personne la plus riche en Afrique en 2015
- La plus grosse fortune du Nigéria et la 51e fortune du monde en 2016
Pour la petite anecdote, le magazine Forbes avait affirmé en 2007 qu’Oprah Winfrey était la personne noire la plus riche au monde. Aliko Dangote qui n’était pas vraiment connu en dehors de son pays a donc rétorqué publiquement que sa fortune dépassait de très loin celle d’Oprah Winfrey. Ce dernier réussit d’ailleurs à dépasser les 15.3 milliards d’euros en 2013. Son groupe et ses parts dans ses sociétés cotées en bourse atteignent plus de 28 milliards de dollars.
Sa fortune colossale est due principalement à Dangote Cement, le plus grand producteur de ciment sur le continent africain. En 2015, Dangote Cement ouvre de nouvelles usines au Cameroun, Éthiopie, Zambie et en Tanzanie. La société produit dans les environs de 30 millions de tonnes de ciment en un an. Selon les estimations, ce chiffre aura doublé en 2018. Grâce à son entreprise, Aliko Dangote est présent dans près de 16 pays africains.
Mais quel est le secret de sa réussite ?
« Réinvestir ses profits dans le pays au lieu de cacher l’argent dans des coffres suisses, mener un train de vie modeste et tout miser sur le marché intérieur du pays le plus peuplé d’Afrique »
L’année 2016 était une année mouvementée pour le milliardaire :
Février : il annonce son projet « rice for all » (ou riz pour tous en Français) au Nigéria. Son objectif ? Rendre le pays autosuffisant en matière de riz.
Juin : Dangote Group achète des parts dans l’African Export-Import Bank pour, selon les dires de Dangote, promouvoir facilement l’intégration régionale ainsi que le commerce intra-africain.
Septembre : il prend la place de PDG du General Electric Africa, étant coprésident du conseil d’administration du Business-Center US-Africa
Septembre : il annonce la construction de la plus grande raffinerie du continent africain. Il a pour objectif d’atteindre 400 000 barils par jour.
Et même s’il est fortement critiqué à cause de sa relation avec la junte militaire de 1983 à 1999, Aliko Dangote est de loin une grande pointure en terme d’entrepreneuriat et d’investissement. Et nous ne pouvons qu’être d’accord avec ses convictions :
« Si nous les Africains, ne le faisons pas et ne donnons pas l’exemple, personne d’autre ne viendra investir en Afrique »
Culture
Bobsleigh : Aidez l’équipe nigériane à marquer l’histoire
Ces trois sprinteuses nigérianes sont déterminées à atteindre leur objectif : faire participer le Nigéria aux Jeux Olympiques d’hiver 2018, en Corée du Sud, dans la catégorie bobsleigh !
Seun Adigun, Ngozi Onwumere et Akuoma Omeoga, des noms qui ne vous dit peut-être rien, mais qu’il faut pourtant bien retenir dès à présent.
Ces belles demoiselles sont membres d’une équipe de bobsleigh qui souhaite marquer l’histoire des jeux Olympiques d’hiver en portant les couleurs du Nigéria pour l’édition 2018 en Corée du Sud.
Ces trois femmes ont beaucoup de motivation à revendre.
Elles veulent non seulement faire partie de la liste des participants pour la compétition olympique, mais elles ont aussi eu la brillante idée de fonder une fédération de bobsleigh, pour leur pays et pour l’ensemble du continent africain.
Si vous avez eu l’habitude d’entendre parler de Rasta Rockett, voici maintenant « Naija Rockett« .
C’est un véritable défi qu’elles se sont lancées, et si cela aboutit à un résultat positif, elles deviendront la toute première équipe nigériane, tous sexes confondus, à participer à cette compétition olympique.
En plus d’êtres des athlètes remarquables, ces trois jeunes femmes portent aussi d’autres casquettes : des étudiantes et/ou des femmes qui mènent une carrière professionnelle. Adigun, l’une des trois sprinteuse, est en train de suivre un doctorat en chiropratique au Texas Chiropractic College tout en finissant sa maîtrise en fitness et performance humaine à l’Université de Houston Clear Lake.
Quant à Onwumere, elle continue également son doctorat en chiropratique au Texas Chiropratic College. Et Omeoga est une recruteuse dans le secteur de la santé.
Vivant à Houston, au Texas, les trois jeunes femmes s’entraînent d’arrache-pied pour être sûres de remporter au minimum une course pour cette saison et collecter également la somme de 150 000 $ pour l’achat des équipements nécessaires.
Le principal levier de motivation de ces trois drôles de dames est de rendre un hommage à toutes les femmes et les filles de leur pays ainsi que d’Afrique.
Le message qu’elles véhiculent est simple et court : RIEN N’EST IMPOSSIBLE !
Mais pourquoi s’être tourné vers le bobsleigh ? Alors que les athlètes de ce pays ont tendance à choisir d’autres sports comme le foot ou encore l’athlétisme.
La réponse de Seun Adigun est des plus claires :
Fédération Internationale de Bobsleigh et de Tobogganing (FIBT) cherchait à se développer sur le continent parce qu’il était l’un des derniers à avoir besoin d’être représenté pour avoir l’occasion de développer le sport. Ça a commencé à grandir en moi du genre : « Seun, tu dois faire ça. Tu dois aider à créer cette équipe afin qu’elle aide, non seulement le bobsleigh, la FIBT, le Nigeria, l’Afrique, les femmes dans le sport, à peu près tout ce que tu représentes! »
Il m’a fallu longtemps pour déterminer si j’allais effectivement assumer ça.
Tout ce que l’on peut souhaiter à ces trois femmes est d’atteindre leur objectif pour pouvoir porter fièrement les drapeaux de leur beau pays durant les Jeux olympiques de 2018 en Corée du Sud.
Si vous souhaitez soutenir nos drôles de dames, vous pouvez participer à leur campagne de crowfunding sur GoFundMe .
Les Naija Rockett ont pour projet de créer un site web afin d’informer le grand public sur leur progrès et leur dernière actualité. Histoire à suivre.
Business
Nigéria : utiliser un drone est 800 fois plus chers qu’aux USA
Au Nigéria, les démarches administratives connaissent des blocages très importants pour les professionnels qui travaillent dans l’enregistrement photo et vidéo avec drones. Des démarches qui font augmenter les prix à 800 fois plus chers que ce qu’on constate aux USA.
Être un entrepreneur au Nigéria n’est pas toujours chose facile. En effet, l’État bloque les initiatives entrepreneuriales à travers les longs processus administratifs qu’il impose. Dans le domaine de l’utilisation des drones pour des enregistrements aériens, selon Ndubisi Arinze Ez, un opérateur nigérian qui exploite ces appareils, les entrepreneurs doivent passer par un trop grand nombre d’étapes administratives pour acquérir une permission de mise en vol d’un drone afin d’effectuer des prises de vue aérienne à des fins commerciales. Selon la publication de cet opérateur nigérian sur le réseau social Linkedin « Avec la récente interdiction ou rumeur d’interdiction des drones par l’Agence nigériane de l’aviation civile (NCAA), beaucoup de passionnés et de professionnels se hâtent pour essayer d’obtenir leur permis pour les services aériens et de l’aviation. Cela peut être une tâche décourageante, voire même pire. »
Les démarches à faire pour avoir le permis
Afin d’obtenir le permis dont Ndubisi Arinze Ez stipule dans sa publication, il est nécessaire de passer dans les locaux de la NCAA qui se trouvent au Lagos ou à Abuja.
Après le passage dans ses locaux, il faut ensuite faire la demande d’une copie d’un guide pour l’acquisition du « permis des services aériens et de l’aviation ». Mais ce n’est pas tout, il est aussi nécessaire de poursuivre par l’envoie d’une lettre de candidature qui s’adresse au DG de la NCAA et enfin, de justifier les activités de l’entreprise exploitant de drones par un capital qui doit être d’au minimum, 100 000 dollars ou 20 millions de nairas. Concernant la durée de la démarche, il faut compter entre 6 mois et un an avant d’avoir le permis.
Pour ce qui est de la durée de validité du permis qui permet de faire voler un drone à des fins commerciales, elle n’est que de 3 ans. Et sur les trois années de validité, l’État exige encore le paiement d’une taxe de 500 dollars par an.
En somme, un entrepreneur qui veut se lancer dans cette activité doit débourser en moyenne 4000 dollars pour un permis valide sur 5 ans, avant de pouvoir exercer le métier. Ce coût est de 5 dollars aux USA, d’après la publication de l’administration fédérale de l’aviation américaine sur le site web personnel de cette institution.
Au Nigéria, se voir octroyer les autorisations nécessaires pour filmer ou photographier une zone ou une parcelle de terre, peut s’avérer très difficile, voire impossible. Alors que pour un agriculteur, cette solution pourrait lui permettre d’optimiser le suivi de sa récolte et de ses terres.
Source : slateafrique
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