Cameroun
Cameroun: Après la catastrophe ferroviaire d’Eseka, plainte déposée contre la filiale du groupe Bolloré
Après la catastrophe meurtrière du 21 octobre, au Cameroun, une plainte contre X a été déposée en France chez le parquet de Nanterre. Selon les dires des organisations plaignantes, la plainte met en cause Camrail, la filiale camerounaise du grand groupe Bolloré.
La plainte se base sur des faits bien clairs : « homicides involontaires, blessures involontaires avec incapacité de travail, blessures involontaires sans incapacité de travail, non-assistance à personne en danger, mise en danger de la vie d’autrui », selon le communiqué conjoint du Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun ainsi que le Comité de libération des prisonniers politiques.
L’État pointé du doigt
Les plaignants remettent aussi en cause la gouvernance sur le secteur du transport ferroviaire du Cameroun. Ils souhaitent connaître précisément les conditions de la privatisation de la Régie nationale des chemins de fer camerounais, du renouvellement de la concession ainsi que les obligations dont le concessionnaire est en charge .
Ils dénoncent également l’exécution des missions de service public par un concessionnaire avec des véhicules qui mettent régulièrement en danger la sécurité du personnel ainsi que les utilisateurs du train camerounais.
Une demande de sanction claire
Le groupe Bolloré a le contrôle de 77,4 % du Camrail. C’était donc le moment d’agir au plus près de celui qui a le contrôle du capital, explique Me Stéphane B., l’avocat des plaignants.
« Il s’agit que la vérité se manifeste sur les circonstances de la catastrophe, que les victimes obtiennent la réparation intégrale de leur préjudice et que les manquements survenus au cours du démantèlement du patrimoine national camerounais soient sanctionnés », précise le communiqué.
Après la catastrophe ferroviaire, les responsables de l’entreprise Bolloré a attendu quatre jours avant d’affirmer que le train circulait à une vitesse « anormalement élevée ». Nous rappelons que ce déraillement -dudit train- entre Yaoundé et Douala a fait près de 79 mots et plus de 550 blessés. Actuellement, les enquêtes judiciaires et gouvernementales sont en cours. L’affaire est donc à suivre de très près.
Cameroun
Cameroun : Premier long métrage d’animation pour fin 2017
C’est une nouvelle que de nombreux Camerounais attendaient avec impatience : le premier long métrage d’animation sortira en novembre prochain.
Ce dernier s’intitule « Minga et la cuillère cassée ».
Ce long métrage n’est pas vraiment nouveau pour la plupart des Camerounais, car c’est l’adaptation libre sous forme de comédie musicale d’un conte très célèbre dans le pays :
La cuillère cassée, du directeur de recherche et professeur Charles Binam Bikoi ainsi que le professeur Emmanuel Soundjock.
L’histoire de la jeune Minga est donc tirée d’un livre de contes, œuvre de deux professeurs, paru dans les années 70 et portant le doux nom de : « Les Contes du Cameroun« .
Ce livre n’est pas seulement connu dans le pays, car il est disponible dans plusieurs bibliothèques à travers le monde, dont une très grande bibliothèque aux États-Unis.
Mais qui est Minga ? Minga est en fait une jeune fille qui a perdu ses parents et qui a été laissée à son propre sort devant le domicile familial par sa belle-mère après avoir cassé une cuillère. Après cet évènement, la jeune fille décide de se réfugier dans la forêt où elle vit des aventures très passionnantes qui ont su la forger et la grandir.
Minga est écrit et réalisé par Claye Edou, fondateur des studios Cledley Productions.
Les voix que l’on entend dans le film sont celles de Danielle Bonam (qui dit les répliques de Minga dans le film), Alexis Bell, Anicet Simo et Anthéricis.
Les paroles originales de toutes les chansons que l’on peut entendre dans le film sont l’œuvre de Richardo Ebong Njoh. La musique quant à elle est signée par Pierre Ngome.
Ce film d’animation a été annoncé durant la septième édition du festival camerounais de la bande dessinée.
En attendons sa sortie, nous vous invitons a découvrir le teaser :
Cameroun
Levée de fond spectaculaire pour la start-up camerounaise Kerawa
Nous vous en parlions il y a quelques temps dans cet article, le problème numéro 1 des start-ups africaines est le manque de financement. Nous avions étudié le cas de la plateforme Kerawa.com, qui a réussi à obtenir un financement à hauteur de 200 000€ en 2015 auprès de fondateurs du site français Seloger.com.
Levée de fond de plus d’ 1 million de dollars US
Durant le mois de décembre 2016, Nino Njopkou, fondateur et CEO de Kerawa a annoncé que Kerawa venait de réaliser une nouvelle levée auprès d’un fonds britannique, bien que la somme exacte soit confidentielle, nous savons qu’elle est de 7 chiffres, soit au moins 1 millions de dollars américains ( plus de 610 millions de FCFA).
Ce genre de financement est rare dans le paysage des start-ups africaines, mais est révélateur des changements qui s’opèrent sur le continent, l’énorme potentiel de l’Afrique commence à se faire ressentir mondialement et de plus en plus d’investisseurs internationaux se mettent à suivre cette nouvelle direction.
Mais ce n’est pas tout, Kerawa vient également de boucler le rachat de Leportail.ci, le n°1 des petites annonces en Côte d’ivoire. il est rare de voir un mariage entre des entreprises Sud-Sud. Nous n’avons d’ailleurs jamais vu un exemple de fusion de ce type en Afrique Sub-saharienne francophone.
Entretien avec le CEO Nino Njopkou
Au delà de l’argent, les investisseurs vous aident-ils de part leur expérience, et quelles sont leurs attentes ?
Soyons cash, l’attente de l’investissement est un ROI (Retour sur investissement) le plus élevé possible, celui qui pense que les investisseurs font dans le social ne lèvera jamais d’argent. Quand on est au stade du seed capital (première levée de fonds) avec des business angels, ils attendent une aventure humaine, ils accompagnent les fondateurs. Quand on est comme Kerawa.com au stade de la Serie A (seconde levée de fonds), les VC (investisseurs) sont plus traditionnels, ils investissent et attendent un ROI. A côté de ça, ils peuvent ouvrir certaines portes quand les demandes sont précises, mais ce n’est plus leur travail.
Quelles sont vos ambitions et projets futurs suite à cette levée ?
L’ambition est de pénétrer le marché ouest-africain de la petite annonce, et de s’établir comme n°1 sur les pays d’Afrique Francophone sub-saharienne.
Le rachat de Leportail.ci en Côte d’ivoire est un pas en ce sens, et d’autres acquisitions ou synergies devraient suivre en 2017.
Comment va se passer cette fusion avec Kerawa, sachant que Kerawa couvre aussi la Côte d’Ivoire ?
Nous allons déployer notre plan de synergies, qui est déjà en marche d’ailleurs. Pour le moment, les 2 marques continueront de co-exister avant progressivement de devenir un seul site dans un horizon de 24/36 mois. De plus, nous constatons actuellement que les visiteurs des 2 sites sont complémentaires, il n’y a donc pas d’effet de parasitage de l’un vis-à-vis de l’autre.
Quelle est votre stratégie pour faire face à des concurrents tels que deals.jumia.ci qui eux aussi disposent de très gros moyens derrière eux ?
Il n’y a pas de stratégie particulière face à des concurrents. Vous avez vu que Cdiscount a fermé tout seul, alors qu’il y avait aussi beaucoup d’argent en jeu. Non, ma stratégie est envers les utilisateurs du site, comment répondre à leurs besoins en intégrant les contraintes propres à nos latitudes. L’aspect financier n’est qu’un des facteurs de réussite, mais ce n’est ni le seul, ni le plus important à mon avis. Nous allons faire valoir nos forces d’ici quelques semaines, et je suis convaincu que le marché réagira positivement.
Et enfin quels conseils donneriez vous aux jeunes entrepreneurs comme vous ayant soif de réussite?
Il faut croire en son projet, et ne pas abandonner; la route du succès est pavée d’échecs. Le vrai secret est de se relever chaque fois qu’on met un genou par terre.
Le second conseil est d’être très créatif, sortir des sentiers battus, sortir des méthodes classiques.
Merci à Nino Njopkou pour cet entretien et ces précieux conseils, son histoire est inspirante et nous lui souhaitons encore plus de réussite pour le futur.
Cameroun
Cameroun : 1 enfant sur 3 souffre de malnutrition chronique
Cette révélation a été faite par le nutritionniste Gérard Epie. Et ce que l’on peut dire c’est que ce genre d’informations suffit à donner des frissons dans le dos. Une fois encore, nous sommes témoins du fait que le paysage nutritionnel du pays laisse largement à désirer.
Le nutritionniste estime qu’en plus du pourcentage d’enfant souffrant de malnutrition chronique, environ 10,3 % des enfants camerounais souffre d’obésité, 80 % de la nutrition de l’enfant camerounais est inacceptable et l’insuffisance pondérale est inférieure à 15 %.
Ces statistiques alarmantes ont été décelées par le nutritionniste dans une enquête démographique sur la société en 2014. L’interlocuteur a également déclaré que la malnutrition est un très grand problème qu’il ne faut pas sous-estimer.
Pour faire face à cela, Gérard Epie estime qu’il sera nécessaire d’agir avec plusieurs stratégies : dans un premier temps, il sera nécessaire de diversifier l’alimentation de la population, ensuite il faudra varier la consommation des aliments avec de la vitamine A, après faire la promotion de l’allaitement maternel, la promotion de la nutrition de la mère et de la jeune fille et apprendre aux femmes enceintes à bien s’alimenter durant les 3 premiers mois de la grossesse.
L’interlocuteur a fait part de ces recommandations, vendredi dernier pendant l’atelier organisé par Nestlé Cameroun à Douala. Cet atelier est destiné particulièrement aux hommes et femmes journalistes. Ces derniers ont pris note de ces quelques conseils pratiques pour diffuser ensuite ces informations au grand public et surtout pour les sensibiliser sur les questions concernant la nutrition, qui est encore très négligée dans le pays.
L’organisateur, Nestlé, a donc eu la bonne idée de rassembler dans une même pièce les journalistes et le nutritionniste afin d’éduquer et communiquer sur les engagements à prendre dans le domaine de la nutrition, mais également de la santé et du bien-être ainsi que sur les opérations au pays par le biais de l’usine industrielle de Nestlé.
Cet atelier tombe à pic lorsqu’on sait que la malnutrition est responsable de plus de la moitié des décès d’enfants, même si elle est rarement citée comme étant la cause directe. Mais pour la plupart des enfants, ce n’est pas seulement le manque de nourriture qui cause la malnutrition. Les mauvaises pratiques alimentaires ainsi que les infections, et souvent le mix des deux, participent grandement à ce problème.
L’OMS souligne d’ailleurs que les infections, comme les diarrhées persistantes ou la pneumonie, la rougeole et le paludisme engendrent aussi des dégâts sur l’état nutritionnel. Les mauvaises habitudes d’alimentation, un allaitement inadapté, le fait de donner de mauvais aliments ou encore de ne pas faire en sorte que l’enfant en absorbe assez, sont aussi des points qui provoquent la malnutrition.
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