Connect with us

Côte d'Ivoire

Côte d’Ivoire : destination favorite des investisseurs en Afrique

Publié

le

Abidjan Cote d'ivoire

Selon le rapport Africa Prospects Indicators (ou API) la Côte d’Ivoire se place actuellement à la première place du classement. Cette étude annuelle effectuée par le cabinet américain Nielsen se penche principalement sur les indicateurs économiques, sociologiques ou encore politiques qui peuvent catégoriser les 9 pays situés en Afrique subsaharienne sur leurs opportunités d’investissements.

01-Côte d'Ivoire

Quels sont les indices considérés par Nielsen ?

Avec une inflation parfaitement maîtrisée, un régime démocratique qui dure et des perspectives de croissance économique très prometteuses, la Côte d’Ivoire a pris cette année la première place du classement. Ce sont donc ces trois éléments qui ont permis au pays de prendre la tête de ce classement, très important d’un point de vue international.

Pour la réalisation de cette enquête, le cabinet se base sur plusieurs résultats économiques officiels, mais également des sondages menés auprès d’entrepreneurs et bien évidemment la population locale. Cette enquête se porte sur l’économie du pays, la confiance pour les affaires, la confiance pour le commerce de détail et plus globalement la confiance pour les consommateurs.

 

Une visibilité attrayante pour la Côte d’Ivoire02-Côte d'Ivoire

Suite à ces études, c’est donc à la Côte d’Ivoire que revient la première place de ce classement. Pour rappel, ce pays est l’un des plus attractifs en terme d’investissements en Afrique subsaharienne. Après l’annonce de ces résultats, Allen Burch, le directeur général de Nielsen Africa, donne une explication :

« La position de la Côte d’Ivoire s’est améliorée en raison de ses perspectives commerciales, et elle continue de bien se positionner en termes de confiance dans le secteur du détail. Malgré qu’elle soit en troisième position en termes de facteurs macro-économiques plus globaux, sa croissance économique et l’inflation stable et les récentes élections favorisent un environnement fertile pour l’investissement ».

Et cette récompense était loin d’être acquise pour les Ivoiriens. Il a fallu beaucoup d’effort, pour arriver à cette place.

Chute pour le Nigéria

Pour la fin du premier trimestre de l’année 2015, c’était le Nigéria qui prenait solidement cette première place. Mais cette première puissance économique d’Afrique est par la suite entrée dans une période un peu plus rude. La chute du prix des matières premières, en particulier celui du pétrole, a laissé de mauvais souvenirs au Nigéria.03-Côte d'Ivoire

Au cours des 6 derniers mois de 2015, les indicateurs macro-économiques ont chuté rapidement. Malheureusement, lorsque l’inflation galope, la consommation est automatiquement en chute libre. Mais face à cette situation, les Nigérians gardent quand même un esprit optimiste sur l’avenir de leurs pays et au final, le Nigéria n’a perdu que 4 places dans ce classement.

Seconde place du classement pour le Kenya04-Côte d'Ivoire

C’est donc le Kenya et la Tanzanie qui occupe respectivement la seconde et la troisième place de ce classement. Pour de nombreux experts, le Kenya, tout comme la Côte d’Ivoire, a réussi à mettre en place les réformes majeures afin de diversifier intelligemment son économie. Les investissements dans les infrastructures de l’énergie ont pu faire baisser grandement les coûts de production. Et c’est l’un des éléments qui intéressent le plus les entrepreneurs et investisseurs.

continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Côte d'Ivoire

Abidjan : futur hub aéroportuaire de l’Afrique de l’Ouest

Publié

le

descente de l'avion

A l’instar de plusieurs secteurs ayant marqué un rebond de croissance suite aux dix années de crise sociopolitique en Côte d’ivoire, le transport aérien se démarque, notamment au travers de la renaissance d’Air Côte Ivoire. La capitale économique ivoirienne est d’ailleurs en passe de devenir un hub régional dédié au transport aérien. Dans cet objectif, le gouvernement ivoirien s’est rapproché de la compagnie aérienne Air France – KLM afin de positionner Abidjan comme le carrefour principal reliant toutes les grandes villes de l’Afrique de l’ouest.

Une ville à fort potentiel

Abidjan

L’objectif des dirigeants d’Air France – KLM est très ambitieux pour la ville d’Abidjan et son aéroport. Lors de son passage sur les terres ivoiriennes, le président de la compagnie  a affirmé sa volonté de développer les capacités et les compétences d’Air Côte d’Ivoire et de son aéroport, afin que celui-ci devienne la plateforme de référence et l’axe stratégique majeur de l’Afrique occidentale d’ici les 10 prochaines années. A l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la présence de la compagnie française en Côte d’Ivoire, son président, Alexandre de Juniac a affirmé que « dans les cinq à dix ans, c’est une destination stratégique pour nous, si on voit Abidjan comme le Hub régional. »

Cette ambition va de paire avec les intérêts d’Air France – KLM qui, en détenant 20% du capital d’Air Côte d’Ivoire, fait partie des grands actionnaires de la compagnie ivoirienne. Porté par sa vision de transformer la région ouest africaine en moteur du développement de l’aviation civile, Alexandre de Juniac est convaincu de la capacité de la ville d’Abidjan à catalyser ce changement : « Vu d’Europe, c’est la partie en très fort développement dans les cinq à dix ans. »

Un lobbying actif au coeur de cette stratégie

Abidjan aéroport

Lors de sa dernière visite à Paris en novembre dernier,  le Président ivoirien, Alassane Ouattara s’est réuni avec les dirigeants d’Air France – KLM afin dessiner les contours du projet de partenariat avec la compagnie aérienne. A l’ordre du jour figuraient notamment les questions relatives à la transformation de la compagnie Air Côte d’Ivoire, la modernisation de l’aéroport abidjanais et du renouvellement de la flotte ivoirienne. L’objectif principal étant d’apporter du renouveau à la compagnie Air Côte d’Ivoire.

Au bout de cette rencontre et des négociations avec le Président ivoirien, le PDG de la compagnie française a affiché sa confiance et dévoilé ses ambitions : «  Dès avril 2016, vous aurez en plus du A380, la plus belle cabine sur le triple set. La plus belle cabine d’Air France !  La flotte ivoirienne sera renouvelée et étendue. Nous recherchons des avions pour augmenter la desserte, la capacité et le nombre de sièges que nous mettrons sur la destination Paris-Abidjan. »

Un projet qui laisse entrevoir de belles perspectives

Aéroport d'Abidjan

À l’issu de la discussion entre le Président de la Côte d’Ivoire et du Président Directeur Général d’Air France – KLM, il est clair que les deux compagnies aériennes (Air Côte d’Ivoire et Air France – KLM) partage la même vision et des ambitions communes. Les deux parties projettent de « couvrir l’Afrique à partir de longs courriers avec des compagnies partenaires qui vont transporter les passagers sur l’ensemble du continent. » Une vision qui se révèle réalisable grâce à un écosystème favorable, les dirigeants d’Air France – KLM percevant en la ville d’Abidjan, « un des seuls endroits au monde » où ils auront la possibilité de développer de vrais partenariats financiers et stratégiques.

Les dirigeants de la compagnie française tiennent également à informer leur clientèle qu’« Air France s’est aussi engagée à avoir des tarifs raisonnables. On espère que l’Etat ivoirien et l’Aéroport d’Abidjan seront aussi raisonnables pour faire d’Abidjan un hub compétitif. » Air France promet donc que les tarifs appliqués à ses prestations seront justes et concurrentiels.

Dans la ligne de sa stratégie, Air France – KLM a déjà multiplié ses vols desservant Abidjan, depuis Paris. En effet, depuis mai 2015, la fréquence des vols est de 7 fois par semaine avec un nombre de passagers prévus de 240 000/an au lieu des 204 000 enregistrés en 2014. La compagnie offre également les services de son Airbus A380 pour relier les deux capitales lors du quatrième vol hebdomadaire.

continuer la lecture

Côte d'Ivoire

Avoir de grosses fesses, une mode dont raffolent les jeunes ivoiriennes

Publié

le

grossifesse

Pour les ivoiriennes, la tendance actuelle chez les femmes, c’est d’attirer les yeux avec de grosses fesses. Et plus elles sont énormes, plus on est dans le coup. Mais beaucoup d’entre elles ne savent pas que le phénomène du « grossifesse » ou avoir des fesses énormes, peut impacter sur la santé.

Pourquoi les ivoiriennes veulent tellement avoir de grosses fesses ?grossifesse

Aujourd’hui, beaucoup de jeunes ivoiriennes ne jurent que par le « Grossifesse », ce produit miracle qui permet aux femmes d’avoir de plus grosses fesses. Et en Côte d’Ivoire, c’est très important, car non seulement « black is beautiful », mais aussi, parce qu’avoir des formes plus rondes et plus charnues, c’est devenu plus qu’une tendance. C’est une véritable mode de vie. En effet, si dans la plupart des pays occidentaux et surtout les femmes qui viennent des pays de l’est européen, être de style filiforme est à la mode, chez les ivoiriennes, cette tendance n’a pas du tout la cote. Et même une simple commerçante dans la fleur de l’âge l’affirme en disant « en Côte d’Ivoire, pour être belle, il faut avoir un beau bassin ». Mais aussi que «les hommes préfèrent les femmes un peu fessues» pour dire que plus c’est gros, plus c’est beau.

grossifesse

En Côte d’Ivoire, les femmes qui ont de grosses fesses sont des femmes qui sont en pleine forme et qui peuvent être de bonnes mères porteuses étant donné que les fesses vont servir de siège pour le bébé, d’après Jean Alabro, politologue. C’est à cet égard que les femmes ivoiriennes font tout et risquent tout afin d’élargir et grossir cette partie de leur anatomie. Et pour cela, elles osent même appliquer des produits comme le « Grossifesse » ou encore appelés le « Botcho Crème » ou « Sirop Bobaraba« , signifiant, crème pour avoir un « vaste arrière train ». Ce produit qui sur le papier permet d’accélérer le processus de prise de poids au niveau des fesses.

Le « grossifesse », un produit miracle ou un danger pour la santé

Botcho crème

Botcho crème

Le « Grossifesse », c’est un crème à base d’huile de foie de morue, mélangée à du beurre de karité et du miel, d’après la notice qui l’accompagne. C’est un produit qui est très apprécié par les ivoiriennes et qui connaît un succès fulgurant. Les vendeuses de ce crème comme Evelyne, en sont même très fières, car le « Grossifesse » constitue la meilleure vente des produits dans le genre en ce moment et se place devant les crèmes qui permettent d’augmenter le volume du sein, ou du pénis chez les hommes. Une commerçante affirme même qu’elle en vend une dizaine de boîte chaque jour pour un prix entre 15 000 et 25 000 CFA, soit entre 23 et 38 euros. Et pour prouver que son produit marche bien et qu’il pourrait lui donner une certaine base de fortune, elle a même en stock deux cartons de Grossifesse qui vont être envoyés sur le territoire ghanéen.

grossi fesse

Toujours d’après Evelyne, la vendeuse de « grossifesse », les résultats sont palpables après seulement un mois d’utilisation. Mais il ne fait pas que gonfler le popotin, les effets peuvent aussi durer, toujours d’après la vendeuse, et jusqu’à maintenant, elle n’a pas encore eu de retour négatif venant de ses clientes. En outre, en bonne vendeuse qu’elle est, Evelyne affirme aussi que c’est un produit plus efficace que les comprimés étant donné la durabilité de l’effet.

grossifesse

Cependant, d’après la professeure Fatima Ly, ce produit est considéré comme une crème « élargissante » qui viennent des pays anglophones. Son problème, comme tous les produits dans la même catégorie, c’est qu’il est fait à base de corticoïde qui peut rendre une personne diabétique, mais aussi, causer des infections en tout genre et même de l’hypertension artérielle. Et dans les cas les plus graves, l’application de ce produit peut causer des cas de coma après des crises d’hypertension ou de diabète.

D’après la professeure Fatima Ly, on constate également que ce produit est présent à Dakar, au Sénégal, et il alerte actuellement les responsables de la santé publique étant donné que les faux produits dans le genre envahissent le marché. La propagation de ce médicament sur le territoire engendre des soucis sanitaires pour plus d’un millier de personne par an, à Dakar.

Les « fausses fesses », un autre moyen pour avoir de grosses fesses

Toujours dans le même esprit, on retrouve également des produits comme les « fausses fesses » sur le marché. C’est une sorte de rembourrage qui est à mettre au niveau des fesses pour donner l’impression d’avoir de grosses fesses. Certes, c’est un produit qui n’a pas d’impact direct sur la santé de son porteur, mais il reste artificiel et un trompe l’œil pour ceux qui regardent.

Fausses fesses

Devant tous ces artifices que les femmes ivoiriennes adoptent de plus en plus, une mère de famille de 56 ans, après avoir acheté des « fausses fesses » pour sa fille, a lancé qu’elle préfère toujours le naturel et que « Ce que Dieu donne, il faut garder. » Comme pour dire que ces produits factices ne servent à rien et que pour un rembourrage à 9 000 CFA, soit 13.97 euros l’unité, il est préférable d’avoir un corps naturel. Chose que Kader Camara, un propriétaire de magasin qui vend des « fausses fesses », ne partagent pas avec ce produit qui est très prolifique pour lui. «Avant, on n’avait pas ce genre d’articles. C’était un secret de femmes qui, pour aller danser, se cousaient plusieurs pagnes», mais aujourd’hui, il y a ce produit qui se vend comme des petits pains, jubile-t-il.

grossifesse

Mis à part le rembourrage des fesses, dans la même catégorie de produit, on peut aussi trouver des grossissants de cuisse ou du pistolet, comme Kader Camara aime à le présenter.

La « lipo-injection », une intervention médicale pour grossir les fesses

La prise de volume et de rondeur est une véritable obsession chez les africaines. En effet, récemment, le bouillon de cube Maggi a aussi eu son lot de « perception d’avantages » sur le corps et sur le fait d’avoir de grosses fesses. D’après elles, c’est un produit qui permet d’augmenter la masse graisseuse dans le corps et d’avoir de la rondeur un peu partout. Son utilisation à cette fin détourne totalement l’objectif premier du produit. Une idée qui est apparue depuis quelques temps au RD Congo.

Grosses fesses par lipo-injection

Mises à part toutes ses solutions, il y a bien évidemment l’option de la chirurgie esthétique qui se destine surtout aux femmes qui ont les moyens de payer les interventions pour avoir de grosses fesses. Cela demande un voyage dans la capitale sénégalaise où le chirurgien plasticien français, Robin Mookherjee, fait un passage par mois afin de faire plaisir à des clientes ivoiriennes. Selon ce chirurgien, les ivoiriennes trouvent surtout la source de cette envie d’avoir des grosses fesses, chez les femmes latino-américaines.

Implants fausses fesses

Mais il n’y a pas que les ivoiriennes qui sont avides de cette tendance, il compte aussi parmi ses clientes, des maliennes. Des clientes qui n’hésitent pas à débourser jusqu’à 4 000 euros pour une intervention par la technique de lipo-injection. Une technique qui permet de sucer la graisse d’une partie du corps comme les bras ou le ventre, et d’injecter cette dernière, au niveau du fessier afin de le gonfler.

Attention donc aux excès de ces pratiques, de nombreux exemples prouvent que chercher à atteindre la perfection peut donner le résultat inverse.

continuer la lecture

Business

L’hôtel Radisson Blu d’Abidjan reprend ses activités après sa rénovation

Publié

le

L'hôtel Radisson Blu d'Abidjan reprend ses activités après sa rénovation

Il y a quatre ans, l’on posait la première pierre sur l’hôtel Radisson Blu Abidjan. Le 17 mars dernier, il ouvrait ses portes pour la clientèle. À part les 261 chambres, l’hôtel compte à présent un restaurant et quelques dizaines de salles de conférences.

Ce projet a été initié par Koira, le groupe appartenant à l’homme d’affaires ivoiro-malien, Cesse Kome.

 Cessé KOME, Président Directeur General de Koira Hotel Investment

Cessé KOME, Président Directeur General de Koira Hotel Investment

Au total, l’investissement s’élève à près de 55 milliards de CFA (soit 83,85 millions d’euros). Il est principalement financé par la Banque africaine d’import-export, le groupe bancaire BGFI, la Banque d’investissement ainsi que le développement de la CEDEAO et le groupe Koira bien évidemment.

radisson-abidjan

Un deuxième projet au programme

En plus de Radisson Blu Abidjan, Koira prévoit également d’ouvrir son deuxième hôtel, après le Radisson Blu Bamako et avant le Sheraton, qui est actuellement en construction dans la capitale malienne. Selon les informations communiquées par Jeune Afrique, le Radisson Blu Bamako, où s’est déroulée une attaque terroriste le 20 novembre 2015 et qui a fait 20 victimes, reprend peu à peu ses habitudes et retrouve même progressivement sa fréquentation. Il est à rappeler que celle-ci était tombée à moins de 10 % pour sa réouverture, et serait actuellement au-dessus de 50 %.

radisson-blu

À la tête du Radisson Blu Abidjan, on retrouve Carlson Rezidor, le groupe hôtelier qui représente actuellement 27 pays africains, avec sous son aile près de 30 hôtels tous en fonction. Son directeur général, Wolfang M. Neumann, avait confirmé dernièrement à Bamako qu’il ouvrira 35 nouveaux hôtels sur le continent noir d’ici 2019.

Ce que l’on peut dire c’est qu’Abidjan connaît un vrai développement dans le domaine hôtelier, avec plusieurs grandes ouvertures attendues, comme celles d’Azalaï ou encore Mangalis.

continuer la lecture

Articles