Économie
6ème forum de la coopération Chine/Afrique : Les points à retenir
Le 6ème Forum de la coopération Chine/Afrique s’est déroulé en Afrique du Sud. Ce sommet était d’une importance capitale pour les gouvernements africains et a permis de réunir 30 chefs d’État. En effet, en seulement quelques années, la Chine est devenue le premier partenaire commercial des pays africains. Une place détenue par les États-Unis auparavant. Toutefois, avec le paysage et l’environnement économique actuel qui affichent un air morose et une économie en chute, les échanges commerciaux se réduisent. On a pu pour cela, remarquer que les investissements des apporteurs de capitaux chinois ont été réduits jusqu’à 40 % durant les 6 premiers mois de l’année 2015 sur tout le territoire africain. Cette diminution des investissements est surtout la conséquence de la diminution des procédures d’achat et des transactions effectuées par les chinois, sur les matières premières africaines.
Une aide de 60 milliards de la part du gouvernement chinois
Pour rassurer les 30 états africains présents à ce 6ème sommet de la coopération sino-africaine, le Président chinois, Xi Jinping, a promis une aide financière d’une valeur de 60 milliards de dollars sur trois ans, qui a débuté en 2016. Une aide rassurante pour les pays africains étant donné qu’en 2012, les Chinois avaient investi 3 fois moins sur trois ans. Un autre point très important attendu par les chefs d’États africains durant cette rencontre, c’est l’effacement des dettes chinoises accumulées par certains pays africains qui ont subi des coups durs sur leurs économies avec la chute des prix sur les matières premières.
De nombreuses coopérations en perspective
Les 60 milliards de dollars prévus par le gouvernement chinois et qui seront investis sur le territoire africain entre 2016 et 2019 ont pour but le renforcement de 10 programmes en cours qui mettent en avant la coopération sino-africaine. Il s’agit entre autres des domaines qui suivent :
- l’agriculture
- l’industrie
- les conditions de vie de la communauté de base
- la sécurité
- la protection environnementale
- le transport
- l’éducation
En ce qui concerne le transport, on notera les projets de développement des réseaux d’infrastructures suivant 3 axes principaux, à savoir, le réseau de chemin de fer pour les trains à grande vitesse, celui du transport routier à travers le renouvellement ou la construction d’autoroutes et enfin, les infrastructures d’aviation pour optimiser le transport régional.
Concernant le domaine de l’éducation, le gouvernement chinois prévoit également 30 000 bourses d’études sur ces 3 ans. En d’autres termes, la Chine est et sera la destination phare des étudiants africains, encore pour les prochaines années. Cette action, qui permettra également de renforcer et de tisser des liens à long terme entre les pays africains, à travers le gouvernement actuel, les étudiants, et la Chine.
Un appui et une aide militaire
Durant ce sommet pour le renforcement de la coopération sino-africaine, le gouvernement chinois et son Président Xi Jinping n’ont pas manqué de souligner que l’État chinois sera fortement présent pour appuyer les gouvernements africains dans la lutte contre le terrorisme perpétré par l’État islamique. La Chine apportera également son appui à l’Union Africaine dans son objectif de travailler pour le maintien de la paix et de la sécurité à travers le territoire Africaine et notamment, au niveau de tous les états membres de l’organisation. L’aide apportée par les Chinois a ainsi été marquée par la mise à disposition d’équipements militaires pour la force d’intervention africaine, mais aussi, d’une aide financière à hauteur de 750 000 000 de dollars qui sera octroyée à partir de l’année 2017. Ce dernier point, qui s’accompagnera de la mise à disposition et de l’installation d’une base militaire chinoise à Djibouti.
En somme, à la fin du VIe Forum de coopération sino-africaine, les dirigeants africains ont été confiants et rassurés des tenants et aboutissants des discussions. Cela, malgré la réduction des investissements chinois ces dernières années. En effet, la rencontre a permis aux 30 chefs d’État présents de savoir que la Chine est toujours un partenaire privilégié qui investit et qui continue d’injecter de l’argent pour le développement économique du continent. La présence et l’appui de la Chine sont aussi, des gages du développement des infrastructures pour beaucoup de pays en Afrique.
Économie
Pourquoi le Franc CFA est une escroquerie monétaire sur l’Afrique
Un Franc CFA équivaut à 0.0015 centime d’euros.
Imprimée à Chamalières, commune de 17 000 habitants, située dans le Puy-De-Dôme à 3 km de Clermont-Ferrand en France, cette monnaie est actuellement utilisée par 14 pays africains.
Créé en 1939, le Franc CFA a été officialisé au lendemain de Noël, c’est-à-dire le 26 décembre 1945.
Journée qui marque le jour où Paris ratifie tous les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de Parité au FMI ou Fond Monétaire International.
En imposant cette monnaie à ses colonies, la France dirigée par le Général de Gaulle renforce également le contrôle sur la monnaie des pays africains.
Son objectif ? Assurer que pour l’avenir, les matières premières restent à la portée de tous, même durant les périodes de guerre.
En 1960, les pays africains colonisés par les Français obtiennent leur indépendance.
Et pour cela, ils ont dû combattre avec les forces armées françaises. Mais sans surprise, le Franc CFA, demeure la monnaie utilisée par ces pays. Très vite, les pays se divisent alors en deux grands groupes distincts :
– Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo (huit états d’Afrique de l’Ouest) se rassemblent pour former l‘UEMOA (ou Union Economique et Monétaire Ouest Africaine).
Dans cette zone, le Franc CFA prend un autre nom « Franc de la Communauté Financière d’Afrique ».
– Cameroun, Rébulique Centrafricaine, République du Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad (six états d’Afrique centrale) se rassemblent pour former la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale).
Pour ces derniers, le Franc CFA deviendra le « Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale »
– Quant à l’île de la Réunion et Mayotte, ils ont utilisé le Franc CFA respectivement jusqu’en 1975 et 1976 avant de se tourner vers le Franc français et pour finir l’euro.
Notons que d’autres pays africains utilisent une monnaie également connue sous le nom de Franc, sans que celle-ci soit attachée directement à l’euro. Ce qui signifie que ces pays ne font pas partie de la zone Franc.
Ces pays en question sont le Burundi, le Rwanda, le Djibouti, la République de Guinée ainsi que la République Démocratique du Congo qui utilisent actuellement le dollar.
Le Franc CFA, une monnaie de colon
Pour pouvoir stabiliser les finances des pays qui utilisent le Franc CFA, trois règles ont été adoptées :
– le Trésor public français assure la convertibilité des Francs CFA dans n’importe quelle devise
– le taux de parité qu’il y a entre le Franc CFA dans la zone UEMOA et CEMAC est fixe ( 1€= 655,95FCFA)
– les transferts de capitaux dans la zone Franc sont libres et gratuits
Par contre, 50 % des réserves du Franc CFA doivent être déposées sur des comptes du trésor public français (en 2005 cela représentait environ 76 000 000 000 euros de bénéfices pour la France).
Pour que la parité avec l’euro soit assurée, les pays de la zone Franc sont dans l’obligation de contrôler scrupuleusement la hausse des prix, à cause du déséquilibre.
Par conséquent, les banques d’Afrique, qui sont pourtant en surliquidité, sont obligées de limiter les prêts aux entreprises. Comme il y a moins de crédit, il y a donc moins d’investissements dans les pays.
En conséquence, il y a moins d’investissements, il y a moins d’infrastructures, donc le développement ne peux pas vraiment être au rendez-vous.
Une aubaine pour la France
Ce système profite grandement à la France étant donné que le libre échange des capitaux permet à toutes les entreprises étrangères d’investir sur place.
Dans la zone UEMOA les entreprises françaises détiennent 50 % des investissements étrangers. Comparée à la zone Euro où 60 % des échanges se font entre les pays membres. Il est donc clair que la zone Franc se doit de booster le commerce entre les pays qui utilisent le CFA.
Mais la réalité est vraiment différente : les exportations de la zone UEMOA vers la zone CEMAC ne dépassent pas les 2 % et les exportations des pays de la zone CEMAC vers les zones de l’UEMOA ne dépassent pas les 3 %.
Cela signifie donc que les francs CFA CEMAC ne sont pas utilisables dans la zone UEMOA et les Francs CFA UEMOA ne sont pas utilisables dans la zone CEMAC.
Pour simplifier les choses : si un ressortissant sénégalais voyage au Cameroun, il n’aura pas la possibilité d’utiliser son argent même si les deux pays utilisent la même monnaie et que ces monnaies ont la même valeur.
Il sera donc obligé de convertir les Francs CFA UEMOA en euro pour convertir ensuite les euros en Franc CFA CEMAC.
Et ceux qui ont essayé de sortir du système ont été neutralisés
Plusieurs pays ont refusé l’assujettissement monétaire et ont essayé maintes et maintes fois d’en sortir, voici les principaux leaders qui ont tenté de lutter contre ce hold-up déguisé.
Ahmed Sékou Touré
Le seul qui a réussi à y sortir totalement est la République de Guinée.
Son premier président, Ahmed Sékou Touré, voulait être indépendant totalement, tant dans la politique que dans l’économie.
Mais cette action a froissé grandement le président français de l’époque, Charles de Gaulle.
Lors d’un discours, le président de la Guinée déclare : « Je préfère la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage », Charles de Gaulle ne tarda pas à y répondre : « L’indépendance est à la disposition de la Guinée ».
Deux mois plus tard, la Guinée obtient son indépendance totale.
La France fut humiliée par cette décision et retire tous les fonctionnaires et les crédits en cours dans ce pays.
Sylvanus Olympio
Cet homme est le premier président élu de la République du Togo.
Ce dernier ne voulait plus subir la domination de la France. Il décide donc de sortir de la zone Franc afin de créer sa propre monnaie. Le 13 janvier 1963, soit quelques jours après les premières impressions, Olympio fut assassiné par un ex-légionnaire de nationalité française.
Modibo Keita
C’est également le premier président élu du Mali. Pour lui, ce système monétaire était un frein au développement du pays. Il décide donc de retirer son pays de la zone Franc et créa le franc malien, qui devient la monnaie officielle du Mali, en 1962. Mais il a subi quelques années plus tard un coup d’État, mené par un ex-légionnaire de nationalité française.
Thomas Sankara
Le président panafricaniste déclare que le système monétaire français est une arme qui permet au Français de dominer le pays. Il refuse donc toute aide du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale pour ne plus subir le dictat des financiers internationaux. Le pays de Sankara était semi-désertique, affamé, endetté, mais en 4 ans, il a réussi à le transformer en un pays autosuffisant. Trois mois après son discours incitant les autres pays africains à faire comme lui, il fut assassiné par Blaise Compaoré.
Mouammar Kadhafi
Selon la secrétaire d’État américaine Hillary Cliton, ce gouverneur détenait en 2011, 143 tonnes d’or et 143 tonnes d’argent.
Selon des sources sûres, cet or a été accumulé pour pouvoir créer une monnaie panafricaine. Il fut assassiné par les services français le 20 octobre 2011.
Idriss Déby Itno
En 2015, le président tchadien incite les pays africains à sortir de la zone Franc.
Aujourd’hui, il est toujours vivant et en fonction (du moins pour le moment).
Conséquence
Cette monnaie contrôlée par la France était censée aider les pays africains qui l’utilisent.
Or, en 70 ans ans d’utilisation, il n’en n’est rien.
Aucun des 14 pays qui utilisent le franc CFA ne font partis du « Top 10 africain » en terme de compétitivité économique.
Pire encore, ces 14 pays figurent sur la liste des 35 pays pauvres très endettés (PPTE), qui font parti des pays les moins compétitifs au monde.
Le franc CFA joue un grand rôle dans cette catastrophe.
En conclusion, si les pays africains veulent avancer il doivent retrouver le contrôle de leur monnaie et s’en servir pour leur développement. La monnaie est une base fondamentale pour le développement économique et social d’un pays, si vous ne contrôlez pas votre monnaie, c’est une partie de votre développement que vous ne contrôlez pas.
Classement
Classement des 10 secteurs d’activité qui ont rendu 29 africains milliardaires
Sur les 1 810 milliardaires du classement Forbes 2016, 29 milliardaires sont Africains.
En général, nous pouvons constater que ces derniers sont partagés sur plusieurs secteurs d’activités.
Et ce sont les activités qui fabriquent le plus de milliardaires en Afrique. Si vous avez donc envie d’investir dans un secteur, voici le classement des 10 secteurs les plus porteurs.
1. L’alimentaire
Christoffel Wiese, président d’une très grande chaîne de supermarché sud-africaine, Shoprite, a environ une fortune s’élevant à 6,3 milliards de dollars.
Mohamed Mansour est l’un des propriétaires du groupe Mansour qui est à la base, l’une des plus grandes chaînes de supermarchés d’Égypte. Il a actuellement près de 4 milliards de dollars.
Nathan Kirsh, possède près de 3,9 milliards de dollars grâce à son entreprise Jetro Holdings qui tourne en Afrique du Sud dans le secteur de l’alimentation, mais également dans la distribution de repas auprès des fastfoods ainsi que les minirestaurants américains.
Issad Rebrab est l’unique Algérien dans le classement mondial effectué par Forbes. Sa fortune de 3,1 milliards de dollars est due principalement au groupe Cevital dont le plus grand pôle tourne dans l’agroalimentaire.
Youssef Mansour est le propriétaire de plusieurs supermarchés en Égypte. Il a actuellement près de 2,9 milliards de dollars.
Abdulsamad Rabiu travaille auprès du groupe nigérian BUA Group qui opère dans plusieurs produits alimentaires : céréales, pâtes et sucre. Actuellement, la fortune du Nigérian est estimée à 1 milliard de dollars.
2. Les mines
Nicky Oppenheimer est le dirigeant de la société de diamants « De Beers » ainsi que la compagnie minière « Anglo American » fondée par son grand-père Ernest Oppenheimer. Il a sa base en Afrique du Sud et possède actuellement près de 6,7 milliards de dollars.
Patrice Motsepe est aussi un Sud-Africain. Il est le dirigeant du groupe minier African Rainball Mainerals (ou ARM). Sa fortune est actuellement estimée à 2,1 milliards de dollars.
Folorunsho Alakija est une femme milliardaire africaine. C’est vrai qu’elles ne sont pas nombreuses, mais celles qui réussissent à entrer dans ce classement sont des femmes importantes, la preuve cette dernière a 1,9 milliard de dollars.
Native du Nigéria, elle doit sa fortune à une société pétrolière Famafa Oil.
Aziz Akhannouch est un homme d’affaires du Maroc. Sa fortune est due principalement au groupe Akwa qui travaille dans le pétrole, le gaz ainsi que l’industrie chimique. Il est actuellement le chef de cabinet du ministère de l’Agriculture et possède 1,7 milliard de dollars.
Femi Otedola est le dirigeant de la compagnie pétrolière nigériane Forte Oil. Actuellement, il gère la société pétrolière Otedola et a une fortune qui est évaluée à près de 1 milliard de dollars.
3. La téléphonie
Mike Adenuga est le fondateur de la seconde compagnie de réseau téléphonique la plus grande du Nigéria, Globacom. Il possède à lui tout seul près de 4 milliards de dollars.
Selon les statistiques Isabel Dos Santos est la toute première femme milliardaire en Afrique grâce à ses 3,1 milliards de dollars. Cette Angolaise doit sa grande fortune à plusieurs actions dans la télécommunication à l’instar d’Unitel, premier opérateur d’Angola ainsi qu’à la finance grâce à Banco Internacional de Crédito.
Naguib Sawiris est l’ainé de la famille Sawiris, dont le chef de famille est l’Égyptien Onsi Sawiris. Véritable homme d’affaires, il est le fondateur de la compagnie de téléphonie mobile, Orascom Telecom Holding (ou OTH). Sa fortune est évaluée à 3,1 milliards de dollars.
Rostam Aziz a 35 % de l’entreprise de téléphonie Vodacom et également plusieurs actions dans l’immobilier et les ressources minières. Ce Tanzanien a environ 1 milliard de dollars.
4. La finance
Aliko Dangote a fondé la toute première multinationale africaine.
Ce grand homme d’affaires d’origine nigériane est l’homme le plus riche du continent africain avec près de 15,7 milliards de dollars.
Johann Rupert est le dirigeant de la compagnie financière sud-africaine « Richemont » et il détient environ 7,4 milliards de dollars.
Mohamed Al Fayed est un homme d’affaires égyptien. Il détient une fortune d’environ 2 milliards de dollars qu’il doit en majeure partie à la vente de son magasin Harrod’s auprès d’une société qatarie où il a obtenu près de 2,4 milliards de dollars.
Actuellement, il est le propriétaire du Ritz à Paris et également du club de football anglais Fullham.
5. Le bâtiment
Nassef Sawiris est à la tête de l’une des plus grandes entreprises de construction d’Egype, Orascom Construction Company (OCI). Il détient 6,3 milliards de dollars.
Onsi Sawiris est quant à lui le fondateur de OCI.
Sa fortune est estimée à 1,8 milliard de dollars. Mais maintenant, c’est son fils, Nassef, qui est à la tête de la société.
Samih Sawiris est le second fils d’Onsi Sawiris.
C’est l’un des plus actifs dans le domaine de la construction ainsi que la télécommunication. Sa fortune est actuellement de 1,1 milliard de dollars.
6. Le secteur pharmaceutique
Stephen Saad est le fondateur du groupe pharmaceutique, Aspen Pharmacare dans le sud de l’Afrique.
Il a pu amasser 3 millions de dollars après la vente de ses parts de l’entreprise de médicaments Covan Zurich. Et cela constitue une grande partie de son bien qui est évalué à 2,1 milliards de dollars.
Allan Gray est l’un des deux fondateurs du groupe pharmaceutique Aspen.
Sa fortune est maintenant située à 1,6 milliard de dollars.
7. L’immobilier
Miloud Chaabi est un marocain ayant une fortune de 2,1 milliards de dollars après avoir investi dans la promotion immobilière et dans les hôtels, supermarchés et bien sûr les énergies renouvelables.
Il s’est aussi lancé le défi de construire une grande université à Casablanca.
Sudhir Ruparelia est le fondateur d’un groupe ougandais très puissant, le Ruparelia.
Les activités de cette entreprise tournent principalement autour de l’immobilier. Actuellement, cet homme d’affaires possède 1,1 milliard de dollars.
8. Les assurances
Othman Benjelloun a hérité de la compagnie d’assurance de son père, RMA Watanya. Et il a la transformer en une grande société d’assurance marocaine, nous pouvons même dire que c’est l’une des plus grandes du pays. Mais il est également reconnu comme étant l’un des plus grands commerciaux de la BMCE Bank. Sa fortune atteint les 2,4 milliards de dollars.
9. Les médias
Koos Bekker, sud-africain, est le président du Groupe de médias Naspers qui fait actuellement tourner plus de 2,3 milliards de dollars.
10. Le textile
Mohammed Dewji est l’héritier de l’entreprise de matières premières de son père, MET Limited. Il l’a transformé et a racheté de nombreuses entreprises dont certaines comprennent des intérêts commerciaux dans le domaine du textile.
Sa fortune s’élève actuellement à 1,3 milliard de dollars et cette fortune le place à la première position des jeunes milliardaires africains.
Et avec le développement de la technologie en Afrique, il y a de très grandes chances que de nombreux nouveaux milliardaires voient très bientôt le jour.
Classement
Classement 2017 des Africains les plus riches
Aujourd’hui, nous allons vous présenter le classement 2017 des africains les plus riches du continent selon le magazine Forbes.
Ce classement mondial des personnes les plus riches a été établie par le magazine américain Forbes. Il recense en tout plus de 1 800 milliardaires, à travers le monde en 2017.
Si l’on rassemble toutes ses fortunes en un seul panier, on remarque que le chiffre a légèrement baissé, et cela en pas moins d’un an. Depuis l’an 2010, la fortune moyenne des milliardaires a chuté. La cause ? L’instabilité de la Bourse et la baisse du prix du pétrole.
Quoi qu’il en soit, voici les 16 premières fortunes africaines du classement :
1. Aliko Dangote : 12,1 milliards de dollars, Nigérian
Aliko Dangote est à la tête d’un empire dans l’agroalimentaire ainsi que le ciment. Vous le reconnaissez sûrement, car ce n’est pas la première fois qu’il est à la tête de ce classement de Forbes grâce à sa fortune évaluée à 12,1 milliards de dollars.
Et c’est d’autant plus spectaculaire, car durant les deux dernières années, le géant nigérian a subi plusieurs difficultés, dont la difficulté économique ainsi que la chute de la devise nationale face au dollar américain.
Mais comme nombre de milliardaires dans ce classement, sa fortune a aussi grandement baissé. Rappelons que pour 2016, cette fortune était évaluée à 15,4 milliards de dollars contre 16,7 milliards de dollars pour l’année 2014.
2. Nicky Oppenheimer : 7 milliards de dollars, Sud-Africain
Un des héritiers de la famille Oppenheimer, fondatrice du minier Anglo-Américain (contrôlant le producteur de diamant De Beers), cet homme de 70 ans était l’année dernière à la troisième place de ce classement.
Sa fortune a donc augmenté. Et c’est tout de même une bonne chose si l’on se base sur la conjoncture assez difficile du marché minier.
3. Mike Adenuga : 5,8 milliards de dollars, Nigérian
Cet entrepreneur tient la troisième place pour ce classement des plus grosses fortunes africaine de 2017.
Ayant une part importante dans le marché des hydrocarbures, de la télécommunication (notamment avec Globacom qui est le deuxième opérateur mobile de son pays) ainsi que l’immobilier.
Le passage à l’année 2017 n’a pas été très propice pour Mike Adenuga. Si en 2015, sa fortune était de 3,5 milliards en 2016, elle est passée à 10,1 milliards de dollars en 2016. Il a donc par la suite perdu près de la moitié de sa fortune en 2017.
4. Christoffel Wiese : 5,5 milliards de dollars, Sud-Africains
Agé de 75 ans, ce magnat dans le domaine de la distribution est la deuxième plus grosse fortune de l’Afrique du Sud. Avec ses 5,5 milliards de dollars, il n’arrive qu’à la quatrième place du classement de tout le continent.
5. Johan Rupert et sa famille : 5,5 milliards de dollars, Sud-Africain
Johan Rupert est le dirigeant de la Compagnie Financière Richemont, se spécialisant dans l’industrie du luxe (comme Cartier, Mont-Blanc, etc.).
En 2017, sa fortune familiale est estimée à près de 5,5 milliards de dollars. Une fortune qui stagne par rapport à 2016.
6. Nassef Sawiris : 5,3 milliards de dollars, Égyptien
Nassef Sawiris est le dernier des héritiers d’Onsi Sawiris (le président fondateur du groupe Orascom). Jusqu’à preuve de contraire, il est également la première fortune d’Égypte.
En une vingtaine d’années, il a réussi à faire avancer son groupe de construction au ciment avec succès. Aujourd’hui, il bâtit le leader mondial de la production d’engrais.
7. Nathan Kirsh : 3,9 milliards de dollars, Swazilandais
Natif d’Afrique du Sud, ce Swazilandais vivant maintenant à Londres est le dirigeant d’une grande empire dans la distribution, l’immobilier commercial, le capital-investissement ainsi que le résidentiel en Afrique, Europe et en Amérique.
8. Naguib Sawiris : 3,7 milliards de dollars, Égyptien
Ce milliardaire égyptien de 62 ans, a construit sa fortune autour de la télécommunication. Actuellement, il est à la tête de Orascom Telecom Media & Technology ou OTMT.
Il a également investi dans des sociétés de téléphonie mobile, dans les médias, ainsi que la technologie.
9. Isabel Dos Santos : 3,2 milliards de dollars, Angolaise
Le nom ne vous est sûrement pas indifférent étant donné que c’est la fille aînée du président angolais. Et elle a tout à fait sa place dans ce classement étant donné que sa fortune est évaluée à près de 3,2 milliards de dollars.
Présente dans plusieurs secteurs comme l’énergie, la télécommunication et la finance, c’est la première Africaine dans le classement de Forbes. Mais il ne faut pas oublier que c’est également l’un des investisseurs les plus puissants de Lisbonne.
10. Issad Rebrab : 3,1 milliards de dollars, Algérien
A 71 ans, cet algérien dirige un conglomérat algérien Cévital, qui tourne principalement sur l’industrie, l’électroménager et qui est le leader de l’agroalimentaire en Afrique. Selon le magazine, sa fortune est de 3,1 milliards de dollars pour l’année 2017.
11. Mohamed Mansour : 2,7 milliards de dollars, Égyptien
En plus d’être un homme d’affaires puissant, Mohamed Mansour est aussi l’ancien ministre des Transports égyptien. Il dirige également un conglomérat familial, Mansour Group, détenant les droits de distributions de plusieurs groupes américains en Égypte : General Motors, Caterpillar et Mc Donald’s.
12. Koos Bekker : 2,1 milliards de dollars, Sud-Africain
Un nouveau venu dans ce classement, Koos Bekker est vu comme un dirigeant astucieux qui a transformé l’éditeur de journaux sud-africain Naspers en un puissant média numérique, principalement en raison de son pari en 2001 sur l’Internet chinois et la société de médias Tencent.
Au cours de son mandat en tant que PDG, qui a débuté en 1997, Bekker a permis une augmentation de la capitalisation boursière de Naspers passant de 600 millions à 45 milliards de dollars, tout en n’obtenant aucun salaire, bonus ou avantages. Il a été indemnisé par le biais d’options d’achat d’actions octroyées dans le temps.
Bekker, qui a pris sa retraite comme PDG de Naspers en mars 2014, est revenu en tant que président en avril 2015. Au cours de l’été 2015, il a vendu plus de 70% de ses actions Naspers ce qui lui a permis d’arriver dans ce classement.
13. Othman Benjelloun : 1,86 milliard de dollars, Marocain
La fortune de ce PDG de Finance.com et de BMCE Bank of Africa a légèrement baissé en 2017 si l’on se réfère aux estimations de Forbes.
14. Mohamed Al Fayed : 1,81 milliard de dollars, Égyptien
Ancien propriétaire du grand club de football britannique Fulham Footbal Club ainsi que le magasin de luxe londonien Harrods, l’entrepreneur égyptien âgé de 88 ans est propriétaire de l’Hôtel Ritz à Paris.
15. Femi Otedola : 1,8 milliard de dollars, Nigérian
A 54 ans, il tient l’action majoritaire de Forte Oil, société de marketing pétrolier et de production d’électricité. Mari et père de quatre enfants, Femi Otedola a vu sa fortune évoluer, même s’il a du faire face à des difficultés sur l’industrie des hydrocarbures.
16. Yasseen Mansour : 1,73 milliard de dollars, Égyptien
Frère de Mohamed et Youssef Mansour, Yasseen a une part dans le groupe familial. Il est à la tête des biens de consommation, contrôlant la chaîne de supermarché Metro et également la distribution de plusieurs marques de cigarettes d’Imperial Brands.
17. Folorunsho Alakija : 1,63 milliard de dollars, Nigériane
Pour conclure en beauté, la dernière grande fortune de notre classement est une femme. Vice-présidente du Famfa Oil, elle a une fortune s’élevant à 1,63 milliard de dollars en 2017. Même si cela est déjà assez important, nous constatons un grand recul, comparé à 2015 où sa fortune était évaluée à 2,5 milliards de dollars.
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